Cees Hagenbeek
Adèle ou Almode des Baux
Adèle ou Almode des Baux.

tr.
met

Geoffroy Le Martel de Preuilly, zn. van Effroy de Preuilly en Béatrice d'Issoudun, geb. circa 985, ovl. circa 1030.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Geoffroy*1015  †1067 Angers [Frankrijk] 51


Guillaume I de Marseille
Guillaume I de Marseille, geb. Marseille [Frankrijk] in 945 (circa 935), ovl. aldaar op 15 okt 1004, begr. aldaar op 15 okt 1004.

tr. in 970
met

Bilielde d'Arles, dr. van Arnulf d'Arles en Odoacre , geb. in 945, ovl. in 993.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Adèle     
Guillaume*962 Marseille [Frankrijk] †1031 Marseille [Frankrijk] 69


Bilielde d'Arles
Bilielde d'Arles, geb. in 945, ovl. in 993.

tr. in 970
met

Guillaume I de Marseille, zn. van Pons Major de Marseille (Vicomte de Marseille (1er, 965), Seigneur de Trets) en Judith de Bretagne, geb. Marseille [Frankrijk] in 945 (circa 935), ovl. aldaar op 15 okt 1004, begr. aldaar op 15 okt 1004.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Adèle     
Guillaume*962 Marseille [Frankrijk] †1031 Marseille [Frankrijk] 69


Arnulf d'Arles
Arnulf d'Arles, geb. circa 909, ovl. in 964.

tr.
met

Odoacre .

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Bilielde*945  †993  48


Odoacre
Odoacre .

tr.
met

Arnulf d'Arles, zn. van Thibert (II) d'Arles en Airmentrude de Vienne, geb. circa 909, ovl. in 964.

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Bilielde*945  †993  48


Thibert (II) d'Arles
Thibert (II) d'Arles, geb. circa 880, ovl. na 942.

tr.
met

Airmentrude de Vienne, dr. van Arnoux de Vienne, geb. circa 892.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Arnulf*909  †964  55


Airmentrude de Vienne
Airmentrude de Vienne, geb. circa 892.

tr.
met

Thibert (II) d'Arles, zn. van Theobald graaf van Arles (graaf van Arles) en Bertha van Lotharingen, geb. circa 880, ovl. na 942.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Arnulf*909  †964  55


Arnoux de Vienne
Arnoux de Vienne.


Hij krijgt een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Airmentrude*892     


Boson d'Italië
Boson d'Italië.


Hij krijgt een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Arnoux     


Pons Major de Marseille
Pons Major de Marseille, geb. Arles [Frankrijk] in 920, Vicomte de Marseille (1er, 965), Seigneur de Trets, ovl. Arles [Frankrijk] in 979.

tr. (1)
met

Judith de Bretagne, dr. van Alain II dit Barbetorte Duc de Bretagne en Roscille d'Anjou.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Guillaume I*945 Marseille [Frankrijk] †1004 Marseille [Frankrijk] 59

tr. (2)
met

Blismondis Belletrude de Mercoeur, geb. circa 935.


Judith de Bretagne
Judith de Bretagne.

tr.
met

Pons Major de Marseille, zn. van Ison dit de Mornas d'Arles (Seigneur de Reillane, Seigneur d'Arles, d'Apt et des Baux) en Constance Ursa dite d'Arles de Benevent, geb. Arles [Frankrijk] in 920, Vicomte de Marseille (1er, 965), Seigneur de Trets, ovl. Arles [Frankrijk] in 979, tr. (2) met Blismondis Belletrude de Mercoeur. Uit dit huwelijk geen kinderen.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Guillaume I*945 Marseille [Frankrijk] †1004 Marseille [Frankrijk] 59


Alain II dit Barbetorte de Bretagne
Alain II dit Barbetorte Duc de Bretagne, geb. Nantes [Frankrijk] circa 900, ovl. aldaar in 952, begr. aldaar in 952.

Alain II dit Barbetorte Duc de Bretagne.
Duc de Bretagne de 936 à 952 , 1er Comte de Nantes de 938 à 952, Comte de Dol, du Poher et de Vannes.

Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte »1 ou « al louarn » (en breton : « le renard »)2, (né vers 9003 - mort en 952 à Nantes) est le fils de Mathuedoï de Poher et petit-fils par sa mère d’Alain Ier le Grand, dernier roi de Bretagne. Il fut comte de Poher, puis le premier duc de Bretagne, de 936 à 952.

Sommaire 1 Biographie 1.1 Origine 1.2 Ruine de la Bretagne 1.3 Restauration 1.4 Règne 2 Unions et descendances 3 Postérité littéraire 4 Notes et références 4.1 Notes 4.2 Références 5 Annexes 5.1 Bibliographie 5.2 Sources primaires 5.3 Articles connexes 5.4 Liens externes Biographie Origine.

Plaque commémorant la bataille du Trieux, sur la façade de la mairie de Plourivo entre Alain Barbetorte et Incon. Alain de Bretagne est le fils du comte Mathuedoï de Poher et d'une fille anonyme d'Alain le Grand. Son père et lui s’exilent au cours de la décennie 920 auprès du roi anglais Æthelstan qui, selon la chronique de Nantes, était le parrain d'Alain4. Il aurait aussi été accueilli au Pays de Galles5.

Ruine de la Bretagne Après les disparitions successives d'Alain le Grand (mort en 907) et de Gourmaëlon (mort en 913), la Bretagne connait un regain d'attaques de la part des Vikings. Ces derniers ne se contentent plus d'expéditions de pillages comme au ixe siècle, ni même de se retirer contre paiement d'un tribut de type « Danegeld », mais ils cherchent à se substituer aux dynasties locales et à établir une principauté, comme ils l'ont fait à la même époque en Irlande (à Dublin et Limerick), en Angleterre (à York et dans le Danelaw) et même, en 911, à Rouen6 Par ailleurs, le vicomte d'Angers Foulques Ier tente de contrôler le pays Nantais7.

Les établissements religieux sont la première cible des pirates scandinaves et l'abbaye de Landévennec est détruite en 913, pendant que ses moines se réfugient à Montreuil auprès d'Helgaud de Montreuil (mort en 926), comte de Ponthieu8, qui périt d'ailleurs en combattant les Normands9. Selon le témoignage de la vita de Saint-Gildas, Daioc (abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys) et Taneth (abbé de Locminé) s'établissent en 927 dans le Berry, auprès d'Ebbes le Noble de Déols10. Salvator (évêque d'Aleth), Junan (abbé de Léhon) et ses moines, ainsi que le clergé de Dol-de-Bretagne et de Bayeux gagnent Paris. Un doute subsiste sur la date de l'exil de ces derniers, parfois reportée vers 96011. Flodoard évoque toutefois ces évènements dans l'entrée de l'année 919 note 1, et c'est à cette époque que Ragenold s'installe à Nantes et que le comte Robert de France tente sans succès, en 921, de le chasser avant qu'il n'attaque les princes du nord de la Francie, sous le prétexte d'aider Charles le Simple contre ses ennemis.

Selon l'interprétation d'Hubert Guillotel, la seconde intervention d'Hugues le Grand et d'Herbert II de Vermandois contre Nantes, en 927, aurait permis de cantonner les Normands de la Loire à Nantesnote 2 et favorisé le retour de certains émigrés, dont Alain, fils de Mathuedoï, qui aurait été contraint de s'exiler une seconde fois en 93112, après l'échec de l'insurrection contre les Normands menée avec Bérenger et le massacre des Normands établis en Cornouaille avec leur chef Félécannote 3. Toujours selon Hubert Guillotel13, Hugues de Fleury, au début du xiie siècle, relate le même évènement avec des détails complémentaires14,note 4.

Restauration.

Incursions Vikings des ixe et xe siècles en Bretagne. D'après le récit épique fait par Arthur de la Borderie, Jean, abbé de Landévennec, exilé comme les principaux membres de l'aristocratie bretonne depuis 919, revient en Bretagne vers 935, et recrute des tenanciers qui, réfugiés dans les rochers inaccessibles de la côte de Crozon, résistaient aux Vikings sous la direction de deux chefs locaux, Amalgod et Wethenoc. Il envoie ensuite des hommes sûrs à la cour d'Æthelstan pour informer de la situation Alain, fils de Mathuedoï, et le presser de prendre la direction des Bretons. Jean regroupe des partisans afin de lui fournir une petite armée, et lui fait prêter serment par Amalgod et Wethenoc15.

À l’initiative de l’abbé Jean de Landévennec, avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais note 5, Alain débarque en 936 en Bretagne près de Dol-de-Bretagne, puis attaque le camp de Péran16, note 6. Il combat les Normands à Plourivo avant de marcher sur la Loire et Nantes et de les en chasser en 93717,note 7. Cependant, aucun texte d'époque ni aucune trace archéologique ne mentionne l'existence d'une telle bataille à Plourivo18. Il est reconnu comme « Brittonum dux » en 93819, mais, pour Jean-Christophe Cassard, Alain Barbetorte et ses successeurs continueront à être considérés comme des rois par leur peuple20.

Selon Hubert Guillotel21, cette restauration n'est pas seulement liée à une victoire militaire, elle serait intervenue avec celle de Louis d'Outremer, dans le cadre d'une négociation diplomatique globale, entre la mort du roi Raoul, le 14-15 janvier, et le sacre de Louis IV de France, le 19 juin 936, et qui incluait le roi Æthelstan, les princes rivaux de la Francie du nord, Hugues le Grand et Herbert II de Vermandois, ainsi que Guillaume Ier de Normandie, qui aurait abandonné son soutien aux Normands de la Loire après, selon Flodoard22, avoir reçu, en 933, du roi Raoul de France les régions qu'il identifie avec le Cotentin et l'Avranchin23.

Règne Pendant les premières années de son gouvernement Alain demeure proche d'Hugues le Grand et il combat les Normands aux côtés de Hugues, comte du Maine un fidèle du comte de Paris24. La libération s’achève le 1er août 939, par la victoire de Trans non loin des rives du Couesnon sur les Normands25 avec l’aide du comte de Rennes Juhel Bérenger et du comte du Mans Hugues Ier 26. Cette date serait devenue la « fête nationale des Bretons ». Alain doit renoncer au Cotentin, à l’Avranchin et au territoire situé à l’ouest de la Mayenne. Quant au comté de Nantes, il avait été, un temps, sous l’obédience angevine de Foulque Ier d'Anjou qui le revendiquait depuis 91427. En 942, Alain Barbetorte devient allié de Louis IV d'Outremer, qu’il a connu lors de leur exil en Angleterre, et dont il devient le « fidèle » (vassal) à Rouen28,note 8,note 9, ainsi qu’avec Thibaud Ier de Blois, comte de Blois, de Tours et de Chartres. Il conclut la même année une étroite alliance avec Guillaume Tête d'Étoupe, duc d’Aquitaine, qui lui permet d’obtenir au sud de la Loire les pagi de Mauges, Tiffauges et Herbauges29.

Au témoignage de Dudon de Saint-Quentin repris par Guillaume de Jumièges, les « Bretons Bérenger et Alain » sont présents aux côtés du duc Guillaume de Normandie lorsque celui-ci est tué le 17 décembre 942 à Picquigny dans la Somme, dans un guet-apens lors d'une entrevue avec Arnoul Ier de Flandre30.

En 944, selon la Chronique de Flodoard, il se livre à une guerre fratricide avec Juhel Bérenger de Rennes que les Scandinaves mettent à profit pour piller de nouveau la Bretagnenote 10. La réconciliation devant le danger commun dut intervenir très rapidement, car dans la donation en faveur de l’Abbaye de Landévennec (vers 945-950)note 11, on voit le comte Iudhael signer juste après Alain dux Britonum, entouré de Jutohen l’archevêque de Dol, des évêques Hesdren de Nantes, Blendivet de Vannes et Salvator d’Aleth, d’un Houuel comes et d'un Vuerec (sans doute ses fils illégitimes), et enfin des vicecomes Iestin, ancêtre des sires de Retz et Diles (de Cornouaille)31.

Alain Barbetorte développe les liens avec les abbayes de la vallée de la Loire, comme l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, dont l'abbé Jacques est promu vers 950 à l'évêché de Saint-Pol-de-Léon32. Son union avec une sœur du comte de Blois montre qu’Alain Barbetorte souhaitait conforter son rôle dans la politique du royaume de Francie occidentale33. Sa mort prématurée en 952 met toutefois un terme à ses projets et à son œuvre de restauration de la puissance bretonne34.

Arthur de la Borderie prend en considération la Chronique de Nantes pour avancer qu'Alain Barbetorte est inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes, ville qu’il avait choisie comme capitale et dont il avait encouragé la reconstruction après les destructions commises par les Normands35. Plus récemment, Joëlle Quaghebeur s'appuyant sur l'origine géographique familiale d'Alain, sur le lien privilégié entretenu avec l'abbé Jean et sur le fait que le seul acte authentique de donation à un sanctuaire breton d'Alain concerne l'abbaye de Landévennec, « estime qu'il est envisageable » que la tombe no 2 du sanctuaire est la sienne36.

Unions et descendances Alain Barbetorte, selon la « Chronique des comtes d'Anjou » attribuée à Foulques IV le Réchin, aurait épousé Roscille d’Anjou, fille de Foulques Ier comte d’Anjou et de Roscille de Loches, dame de Villandry37. Une généalogie contemporaine émanant de particuliers38, leur attribue une fille, « Gerberge »[réf. nécessaire], bien qu'aucun document contemporain ne la mentionne. Toujours selon cette généalogie, Gerberge se serait mariée avec Juhel Bérenger, comte de Rennes et serait la mère de Conan note 12 En 948 Alain Barbetorte épouse à Nantes, Roscille (?) de Blois, sœur de Thibaud Ier de Blois39 et fille de Gello Ier, comte de Blois et de Richilde de Gothie. Ils ont un enfant : Drogon de Nantes, appelé également Dreu, (né vers 950, duc de Bretagne et comte de Nantes, mort vers 958). Alain Barbetorte sans doute pendant son exil vers 930 avait entretenu une relation avec la « noble Judith » jamais qualifiée d'« uxor » dans les sources. De cette liaison considérée comme extra-matrimoniale, sont nés deux enfants réputés illégitimes40 : Hoël Ier, duc de Bretagne, et comte de Nantes, né vers 930, mort en 981 Guérech, duc de Bretagne, né vers 933, mort en 988. Les deux fils illégitimes sont assez âgés pour souscrire un acte avec lui vers 945. Frères « bâtards » du jeune Drogon, ils doivent s'effacer devant ce dernier mais tentent de s'imposer tour à tour après son décès prématuré.

tr. (1)
met

Roscille d'Anjou, dr. van Fulco I de Rode van Anjou (graaf van Anjou) en Roscilla van Loches (gravin van Anjou), geb. Angers [Frankrijk] circa 906, ovl. Nantes [Frankrijk] in 948.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Judith     
Hoël*930 Nantes [Frankrijk] †981 Redon [Frankrijk] 51

tr. (2)
met

Judith la Noble Maîtresse d'Angoulême, geb. Angoulême [Frankrijk] circa 908, ovl. na 952.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Argantael*920     

tr. (3)
met

Gerberge dite de Tours de Blois, dr. van Thibauld Vicomte van Chartres en Blois (Vicomte de Tours, Seigneur de Blois) en Richilde de Bourges, geb. in 905, ovl. in 952.

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Gerberga*925     


Roscille d'Anjou
Roscille d'Anjou, geb. Angers [Frankrijk] circa 906, ovl. Nantes [Frankrijk] in 948.

 

tr.
met

Alain II dit Barbetorte Duc de Bretagne, zn. van Mathuedoi de Poher (Comte de Poher) en Havoise de Bretagne, geb. Nantes [Frankrijk] circa 900, ovl. aldaar in 952, begr. aldaar in 952, tr. (2) met Judith la Noble Maîtresse d'Angoulême. Uit dit huwelijk 3 kinderen, tr. (3) met Gerberge dite de Tours de Blois. Uit dit huwelijk een dochter.

Alain II dit Barbetorte Duc de Bretagne.
Duc de Bretagne de 936 à 952 , 1er Comte de Nantes de 938 à 952, Comte de Dol, du Poher et de Vannes.

Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte »1 ou « al louarn » (en breton : « le renard »)2, (né vers 9003 - mort en 952 à Nantes) est le fils de Mathuedoï de Poher et petit-fils par sa mère d’Alain Ier le Grand, dernier roi de Bretagne. Il fut comte de Poher, puis le premier duc de Bretagne, de 936 à 952.

Sommaire 1 Biographie 1.1 Origine 1.2 Ruine de la Bretagne 1.3 Restauration 1.4 Règne 2 Unions et descendances 3 Postérité littéraire 4 Notes et références 4.1 Notes 4.2 Références 5 Annexes 5.1 Bibliographie 5.2 Sources primaires 5.3 Articles connexes 5.4 Liens externes Biographie Origine.

Plaque commémorant la bataille du Trieux, sur la façade de la mairie de Plourivo entre Alain Barbetorte et Incon. Alain de Bretagne est le fils du comte Mathuedoï de Poher et d'une fille anonyme d'Alain le Grand. Son père et lui s’exilent au cours de la décennie 920 auprès du roi anglais Æthelstan qui, selon la chronique de Nantes, était le parrain d'Alain4. Il aurait aussi été accueilli au Pays de Galles5.

Ruine de la Bretagne Après les disparitions successives d'Alain le Grand (mort en 907) et de Gourmaëlon (mort en 913), la Bretagne connait un regain d'attaques de la part des Vikings. Ces derniers ne se contentent plus d'expéditions de pillages comme au ixe siècle, ni même de se retirer contre paiement d'un tribut de type « Danegeld », mais ils cherchent à se substituer aux dynasties locales et à établir une principauté, comme ils l'ont fait à la même époque en Irlande (à Dublin et Limerick), en Angleterre (à York et dans le Danelaw) et même, en 911, à Rouen6 Par ailleurs, le vicomte d'Angers Foulques Ier tente de contrôler le pays Nantais7.

Les établissements religieux sont la première cible des pirates scandinaves et l'abbaye de Landévennec est détruite en 913, pendant que ses moines se réfugient à Montreuil auprès d'Helgaud de Montreuil (mort en 926), comte de Ponthieu8, qui périt d'ailleurs en combattant les Normands9. Selon le témoignage de la vita de Saint-Gildas, Daioc (abbé de Saint-Gildas-de-Rhuys) et Taneth (abbé de Locminé) s'établissent en 927 dans le Berry, auprès d'Ebbes le Noble de Déols10. Salvator (évêque d'Aleth), Junan (abbé de Léhon) et ses moines, ainsi que le clergé de Dol-de-Bretagne et de Bayeux gagnent Paris. Un doute subsiste sur la date de l'exil de ces derniers, parfois reportée vers 96011. Flodoard évoque toutefois ces évènements dans l'entrée de l'année 919 note 1, et c'est à cette époque que Ragenold s'installe à Nantes et que le comte Robert de France tente sans succès, en 921, de le chasser avant qu'il n'attaque les princes du nord de la Francie, sous le prétexte d'aider Charles le Simple contre ses ennemis.

Selon l'interprétation d'Hubert Guillotel, la seconde intervention d'Hugues le Grand et d'Herbert II de Vermandois contre Nantes, en 927, aurait permis de cantonner les Normands de la Loire à Nantesnote 2 et favorisé le retour de certains émigrés, dont Alain, fils de Mathuedoï, qui aurait été contraint de s'exiler une seconde fois en 93112, après l'échec de l'insurrection contre les Normands menée avec Bérenger et le massacre des Normands établis en Cornouaille avec leur chef Félécannote 3. Toujours selon Hubert Guillotel13, Hugues de Fleury, au début du xiie siècle, relate le même évènement avec des détails complémentaires14,note 4.

Restauration.

Incursions Vikings des ixe et xe siècles en Bretagne. D'après le récit épique fait par Arthur de la Borderie, Jean, abbé de Landévennec, exilé comme les principaux membres de l'aristocratie bretonne depuis 919, revient en Bretagne vers 935, et recrute des tenanciers qui, réfugiés dans les rochers inaccessibles de la côte de Crozon, résistaient aux Vikings sous la direction de deux chefs locaux, Amalgod et Wethenoc. Il envoie ensuite des hommes sûrs à la cour d'Æthelstan pour informer de la situation Alain, fils de Mathuedoï, et le presser de prendre la direction des Bretons. Jean regroupe des partisans afin de lui fournir une petite armée, et lui fait prêter serment par Amalgod et Wethenoc15.

À l’initiative de l’abbé Jean de Landévennec, avec l’aide d’une troupe de Bretons exilés et d’Anglais note 5, Alain débarque en 936 en Bretagne près de Dol-de-Bretagne, puis attaque le camp de Péran16, note 6. Il combat les Normands à Plourivo avant de marcher sur la Loire et Nantes et de les en chasser en 93717,note 7. Cependant, aucun texte d'époque ni aucune trace archéologique ne mentionne l'existence d'une telle bataille à Plourivo18. Il est reconnu comme « Brittonum dux » en 93819, mais, pour Jean-Christophe Cassard, Alain Barbetorte et ses successeurs continueront à être considérés comme des rois par leur peuple20.

Selon Hubert Guillotel21, cette restauration n'est pas seulement liée à une victoire militaire, elle serait intervenue avec celle de Louis d'Outremer, dans le cadre d'une négociation diplomatique globale, entre la mort du roi Raoul, le 14-15 janvier, et le sacre de Louis IV de France, le 19 juin 936, et qui incluait le roi Æthelstan, les princes rivaux de la Francie du nord, Hugues le Grand et Herbert II de Vermandois, ainsi que Guillaume Ier de Normandie, qui aurait abandonné son soutien aux Normands de la Loire après, selon Flodoard22, avoir reçu, en 933, du roi Raoul de France les régions qu'il identifie avec le Cotentin et l'Avranchin23.

Règne Pendant les premières années de son gouvernement Alain demeure proche d'Hugues le Grand et il combat les Normands aux côtés de Hugues, comte du Maine un fidèle du comte de Paris24. La libération s’achève le 1er août 939, par la victoire de Trans non loin des rives du Couesnon sur les Normands25 avec l’aide du comte de Rennes Juhel Bérenger et du comte du Mans Hugues Ier 26. Cette date serait devenue la « fête nationale des Bretons ». Alain doit renoncer au Cotentin, à l’Avranchin et au territoire situé à l’ouest de la Mayenne. Quant au comté de Nantes, il avait été, un temps, sous l’obédience angevine de Foulque Ier d'Anjou qui le revendiquait depuis 91427. En 942, Alain Barbetorte devient allié de Louis IV d'Outremer, qu’il a connu lors de leur exil en Angleterre, et dont il devient le « fidèle » (vassal) à Rouen28,note 8,note 9, ainsi qu’avec Thibaud Ier de Blois, comte de Blois, de Tours et de Chartres. Il conclut la même année une étroite alliance avec Guillaume Tête d'Étoupe, duc d’Aquitaine, qui lui permet d’obtenir au sud de la Loire les pagi de Mauges, Tiffauges et Herbauges29.

Au témoignage de Dudon de Saint-Quentin repris par Guillaume de Jumièges, les « Bretons Bérenger et Alain » sont présents aux côtés du duc Guillaume de Normandie lorsque celui-ci est tué le 17 décembre 942 à Picquigny dans la Somme, dans un guet-apens lors d'une entrevue avec Arnoul Ier de Flandre30.

En 944, selon la Chronique de Flodoard, il se livre à une guerre fratricide avec Juhel Bérenger de Rennes que les Scandinaves mettent à profit pour piller de nouveau la Bretagnenote 10. La réconciliation devant le danger commun dut intervenir très rapidement, car dans la donation en faveur de l’Abbaye de Landévennec (vers 945-950)note 11, on voit le comte Iudhael signer juste après Alain dux Britonum, entouré de Jutohen l’archevêque de Dol, des évêques Hesdren de Nantes, Blendivet de Vannes et Salvator d’Aleth, d’un Houuel comes et d'un Vuerec (sans doute ses fils illégitimes), et enfin des vicecomes Iestin, ancêtre des sires de Retz et Diles (de Cornouaille)31.

Alain Barbetorte développe les liens avec les abbayes de la vallée de la Loire, comme l'abbaye Saint-Mesmin de Micy, dont l'abbé Jacques est promu vers 950 à l'évêché de Saint-Pol-de-Léon32. Son union avec une sœur du comte de Blois montre qu’Alain Barbetorte souhaitait conforter son rôle dans la politique du royaume de Francie occidentale33. Sa mort prématurée en 952 met toutefois un terme à ses projets et à son œuvre de restauration de la puissance bretonne34.

Arthur de la Borderie prend en considération la Chronique de Nantes pour avancer qu'Alain Barbetorte est inhumé dans la collégiale Notre-Dame à Nantes, ville qu’il avait choisie comme capitale et dont il avait encouragé la reconstruction après les destructions commises par les Normands35. Plus récemment, Joëlle Quaghebeur s'appuyant sur l'origine géographique familiale d'Alain, sur le lien privilégié entretenu avec l'abbé Jean et sur le fait que le seul acte authentique de donation à un sanctuaire breton d'Alain concerne l'abbaye de Landévennec, « estime qu'il est envisageable » que la tombe no 2 du sanctuaire est la sienne36.

Unions et descendances Alain Barbetorte, selon la « Chronique des comtes d'Anjou » attribuée à Foulques IV le Réchin, aurait épousé Roscille d’Anjou, fille de Foulques Ier comte d’Anjou et de Roscille de Loches, dame de Villandry37. Une généalogie contemporaine émanant de particuliers38, leur attribue une fille, « Gerberge »[réf. nécessaire], bien qu'aucun document contemporain ne la mentionne. Toujours selon cette généalogie, Gerberge se serait mariée avec Juhel Bérenger, comte de Rennes et serait la mère de Conan note 12 En 948 Alain Barbetorte épouse à Nantes, Roscille (?) de Blois, sœur de Thibaud Ier de Blois39 et fille de Gello Ier, comte de Blois et de Richilde de Gothie. Ils ont un enfant : Drogon de Nantes, appelé également Dreu, (né vers 950, duc de Bretagne et comte de Nantes, mort vers 958). Alain Barbetorte sans doute pendant son exil vers 930 avait entretenu une relation avec la « noble Judith » jamais qualifiée d'« uxor » dans les sources. De cette liaison considérée comme extra-matrimoniale, sont nés deux enfants réputés illégitimes40 : Hoël Ier, duc de Bretagne, et comte de Nantes, né vers 930, mort en 981 Guérech, duc de Bretagne, né vers 933, mort en 988. Les deux fils illégitimes sont assez âgés pour souscrire un acte avec lui vers 945. Frères « bâtards » du jeune Drogon, ils doivent s'effacer devant ce dernier mais tentent de s'imposer tour à tour après son décès prématuré.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Judith     
Hoël*930 Nantes [Frankrijk] †981 Redon [Frankrijk] 51


Mathuedoi de Poher
Mathuedoi de Poher, geb. circa 875, Comte de Poher, ovl. in 930.

tr.
met

Havoise de Bretagne, dr. van Alain I 'le Grand' Roi de Bretagne (graaf van Nantes, koning van Bretagne) en Orgwuen de Cornouaille, geb. in 880, ovl. in 919.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Alain*900 Nantes [Frankrijk] †952 Nantes [Frankrijk] 52


Havoise de Bretagne
Havoise de Bretagne, geb. in 880, ovl. in 919.

tr.
met

Mathuedoi de Poher, zn. van Paskwitan II van Nantes-Bretagne (Comte de Vannes en 865,Duc de Bretagne de 874 a 878) en Prostlon de Poher, geb. circa 875, Comte de Poher, ovl. in 930.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Alain*900 Nantes [Frankrijk] †952 Nantes [Frankrijk] 52


Gauthier d'Alluyes
Gauthier d'Alluyes, geb. in 1010.

 
 

tr.
met

Richilde de Chateau la Vallière de Vaujour, dr. van Geoffroi V de Chateau la Vallière, geb. circa 1010.

Uit dit huwelijk een dochter:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Mahaut*1025  †1079  54


Richilde de Chateau la Vallière de Vaujour
Richilde de Chateau la Vallière de Vaujour, geb. circa 1010.

tr.
met

Gauthier d'Alluyes, zn. van Hugues II d'Alluyes en Richilde de Cassel, geb. in 1010.

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Mahaut*1025  †1079  54


Geoffroi V de Chateau la Vallière
Geoffroi V de Chateau la Vallière.


Hij krijgt een dochter:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Richilde*1010     


Alfrond de Cornouaille
Alfrond de Cornouaille, geb. Quimper [Frankrijk] circa 830, ovl. in 870.

tr.
met

Lotitia de Poher (Lotitia de Bretagne, Lotitia de Vannes), dr. van Erispoë hertog de Bretagne de Vannes (hertog van Bretagne 851) en Marmoëc de Poher, geb. Vannes [Frankrijk] in 837, Dame de Bretagne, de Poher et de Domnonée, ovl. in 880, tr. (1) met haar zwager Gurvand Gurvent ou Riwallon (Gurvand) graaf van Rennes. Uit dit huwelijk 2 kinderen.

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Orgwuen*860  †888 Vannes [Frankrijk] 28


Justin de Domnonee de Cornouaille
Justin de Domnonee de Cornouaille, geb. Quimper [Frankrijk] circa 780, Roi de Bretagne, Prince de Cornouailles.

tr.
met

Barilis de Bretagne.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Alfrond*830 Quimper [Frankrijk] †870  40