Cees Hagenbeek
Odeline de Beaumont au Maine
Odeline de Beaumont au Maine, geb. circa 985.

tr.
met

Hugues "de Bazougers" de Lavardin, geb. in 980, ovl. in 1014.

Uit dit huwelijk een kind.


Hugues "de Bazougers" de Lavardin
Hugues "de Bazougers" de Lavardin, geb. in 980, ovl. in 1014.

tr.
met

Odeline de Beaumont au Maine, dr. van Raoul II ou III de Beaumont au Maine (Vicomte du Maine, Vicomte du Mans, Seigneur de Gallardon -Vicomte de Sainte-Suzanne) en Godehilde de Belleme, geb. circa 985.

Uit dit huwelijk een kind.


Raoul II ou III de Beaumont au Maine
Raoul II ou III de Beaumont au Maine, geb. Le Mans [Frankrijk] in 960, Vicomte du Maine, Vicomte du Mans, Seigneur de Gallardon -Vicomte de Sainte-Suzanne, ovl. in 1015.

Raoul II ou III de Beaumont au Maine.
On lui connaît deux femmes : Guinar, citée dans une charte de Saint-Florent de Saumur ; et Godeheult, mentionnée au Cartulaire de Saint-Victor, et pour le don d'une vigne, à Saint-Vincent, près du Vieux-Pont au Mans. Godeheult fut, croit-on, la seconde des soeurs de l'évêque Avesgaud, et la belle-soeur [plutôt la tante...] de Gervais de Château-du-Loir, son successeur.
Raoul III souscrivit en 957 et 971 deux actes du comte du Maine, Hugues II du Maine, en faveur de l'abbaye Saint-Julien de Tours : la concession de l'alleu du Tait et du domaine de Vaubouan.

L'abbé Angot a établi qu'il fut en 985-989 le restaurateur de l'abbaye d'Évron. On a voulu lui ravir cet honneur au profit du vicomte de Blois, mais, quoique la tentative ait réussi, le fait est contre toute vraisemblance et démenti par de nombreux monuments. C'est bien aux vicomtes Raoul III que l'on doit le hardi donjon d'Évron, comme ceux de Sainte-Suzanne, de Thorigné-en-Charnie, de Courtaliéru à Vimarcé.

Raoul III est cité en 990 avec son fils Geoffroy dans la donation du Gué-Bernisson à la Couture ; on le suppose au moins ; en 994 pour la concession de foire et marchés par le comte Hugues II du Maine à l'abbaye d'Évron ; témoin, à Fresnay, de deux chartes en faveur du Mont-Saint-Michel données par Yves et Guy, le 12 août 997. Il alla à Rome faire confirmer par le pape Jean XVI, sa fondation d'Évron, et vivait très âgé après 1003. Dans ses dernières années, il donna deux coliberts à Saint-Florent de Saumur, et assista à la donation par Guy, fils de Lon, des droits de voirie sur Joué-l'Abbé à l'abbaye de la Couture.

tr.
met

Godehilde de Belleme, dr. van Ivo I de Creil Seigneur de Bellême en Godehildis du Maine, geb. Bellême [Frankrijk] in 975, ovl. op 27 okt 1035.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Odeline*985     
Alpais     
Geoffroy*997 Lassy-Les-Châteaux [Frankrijk] †1051  54


Godehilde de Belleme
Godehilde de Belleme, geb. Bellême [Frankrijk] in 975, ovl. op 27 okt 1035.

 

tr.
met

Raoul II ou III de Beaumont au Maine, geb. Le Mans [Frankrijk] in 960, Vicomte du Maine, Vicomte du Mans, Seigneur de Gallardon -Vicomte de Sainte-Suzanne, ovl. in 1015.

Raoul II ou III de Beaumont au Maine.
On lui connaît deux femmes : Guinar, citée dans une charte de Saint-Florent de Saumur ; et Godeheult, mentionnée au Cartulaire de Saint-Victor, et pour le don d'une vigne, à Saint-Vincent, près du Vieux-Pont au Mans. Godeheult fut, croit-on, la seconde des soeurs de l'évêque Avesgaud, et la belle-soeur [plutôt la tante...] de Gervais de Château-du-Loir, son successeur.
Raoul III souscrivit en 957 et 971 deux actes du comte du Maine, Hugues II du Maine, en faveur de l'abbaye Saint-Julien de Tours : la concession de l'alleu du Tait et du domaine de Vaubouan.

L'abbé Angot a établi qu'il fut en 985-989 le restaurateur de l'abbaye d'Évron. On a voulu lui ravir cet honneur au profit du vicomte de Blois, mais, quoique la tentative ait réussi, le fait est contre toute vraisemblance et démenti par de nombreux monuments. C'est bien aux vicomtes Raoul III que l'on doit le hardi donjon d'Évron, comme ceux de Sainte-Suzanne, de Thorigné-en-Charnie, de Courtaliéru à Vimarcé.

Raoul III est cité en 990 avec son fils Geoffroy dans la donation du Gué-Bernisson à la Couture ; on le suppose au moins ; en 994 pour la concession de foire et marchés par le comte Hugues II du Maine à l'abbaye d'Évron ; témoin, à Fresnay, de deux chartes en faveur du Mont-Saint-Michel données par Yves et Guy, le 12 août 997. Il alla à Rome faire confirmer par le pape Jean XVI, sa fondation d'Évron, et vivait très âgé après 1003. Dans ses dernières années, il donna deux coliberts à Saint-Florent de Saumur, et assista à la donation par Guy, fils de Lon, des droits de voirie sur Joué-l'Abbé à l'abbaye de la Couture.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Odeline*985     
Alpais     
Geoffroy*997 Lassy-Les-Châteaux [Frankrijk] †1051  54


Hubert I du Mans
Hubert I du Mans, geb. Le Mans [Frankrijk] in 835, ovl. aldaar in 891.

tr.
met

Beatrice de Rochecorbon.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hubert*870 Le Mans [Frankrijk]    


Beatrice de Rochecorbon
Beatrice de Rochecorbon.

tr.
met

Hubert I du Mans, zn. van Vivien de Tours en Landrade, Marie de Fezensac, geb. Le Mans [Frankrijk] in 835, ovl. aldaar in 891.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hubert*870 Le Mans [Frankrijk]    


Vivien de Tours
Vivien de Tours, geb. Tours [Frankrijk] in 813, ovl. Guémené-Penfao [Frankrijk] op 22 aug 851.

Vivien de Tours.
Vivien († 22/24 août 851) est comte de Tours au début du règne de Charles II le Chauve, abbé laïc de Saint-Martin à partir de 844, également abbé laïc de Marmoutier. En mars 849, il capture Charles d'Aquitaine qui se portait avec des partisans au secours de son frère Pépin et l'amène au roi Charles le Chauve, qui en juin le fait tonsurer à Chartres. Il fut tué à la bataille de Jengland opposant les Francs et les Bretons, et son corps abandonné fut dévoré par les loups. Certains ont vu en lui le lointain modèle historique du chevalier Vivien de la Chanson de Guillaume.

tr.
met

Landrade, Marie de Fezensac, geb. in 815.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hubert I*835 Le Mans [Frankrijk] †891 Le Mans [Frankrijk] 56


Landrade, Marie de Fezensac
Landrade, Marie de Fezensac, geb. in 815.

tr.
met

Vivien de Tours, zn. van Hugo "de Angstige" graaf van Tours van de Elzas (graaf van de Elzas) en Eva van Parijs, geb. Tours [Frankrijk] in 813, ovl. Guémené-Penfao [Frankrijk] op 22 aug 851.

Vivien de Tours.
Vivien († 22/24 août 851) est comte de Tours au début du règne de Charles II le Chauve, abbé laïc de Saint-Martin à partir de 844, également abbé laïc de Marmoutier. En mars 849, il capture Charles d'Aquitaine qui se portait avec des partisans au secours de son frère Pépin et l'amène au roi Charles le Chauve, qui en juin le fait tonsurer à Chartres. Il fut tué à la bataille de Jengland opposant les Francs et les Bretons, et son corps abandonné fut dévoré par les loups. Certains ont vu en lui le lointain modèle historique du chevalier Vivien de la Chanson de Guillaume.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hubert I*835 Le Mans [Frankrijk] †891 Le Mans [Frankrijk] 56


Jean de Brienne
Jean de Brienne, geb. tussen 1170 en 1175, Roi de Jérusalem, ovl. Constantinopel op 27 mrt 1237.

Jean de Brienne.
Jean Ier de Brienne, est un roi de Jérusalem de 1210 à 1225, puis un empereur latin de Constantinople de 1229 à 1237. Jean de Brienne est le fils cadet d'Érard II, comte de Brienne et d'Agnès de Montfaucon ou de Montbéliard (vers 1150-après 1199). Son père le destinait à une carrière ecclésiastique, mais il avait la passion des armes et s'enfuit à Clairvaux, où l'un de ses oncles le prend en charge. Il devient chevalier et se couvre d'honneur en participant à de nombreux tournois. Il est rapidement considéré comme le chevalier le plus valeureux de son époque. Ayant probablement pris part le 28 novembre 1199 au tournoi d'Ecry-sur-Aisne, il rejoint la quatrième croisade avec son frère Gautier III de Brienne. Jean de Brienne participe à la prise de Constantinople en 12043.

Mais cette participation à la quatrième croisade est remise en cause, car Gautier III de Brienne, marié en 1200 avec Elvire, fille de Tancrède de Lecce, revendique le royaume de Sicile face aux Hohenstaufen et les combat de 1201 à sa mort en 1205, et l'on comprend mal pourquoi il aurait abandonné ce combat et laissé le champ libre aux Hohenstaufen. Après 1205, Jean de Brienne doit céder face à Frédéric II de Hohenstaufen et rentre en France avec son neveu Gautier IV de Brienne. Peut-être fit-il comme son cousin Gautier de Montbéliard, qui rejoint la quatrième croisade avant de la quitter pour soutenir Gautier III. Selon la Chanson de la Croisade, il participe à la croisade des Albigeois et est présent au siège de Béziers en 12094,5.

Roi de Jérusalem En 1208, Marie de Montferrat reine de Jérusalem est âgée de dix-sept ans et le régent Jean d'Ibelin et également son oncle songe à lui trouver un mari. Après en avoir délibéré à Saint-Jean-d'Acre, le conseil des barons décide de demander conseil à Philippe Auguste, roi de France. Gautier de Florence, évêque d'Acre, et Aymar de Lairon, seigneur de Césarée sont envoyés auprès du roi, lequel leur propose Jean de Brienne. L’Estoire d’Eraclée suggère que le roi voulait se séparer d’un chevalier dont Blanche de Castille, épouse du prince héritier, était éprise, et relate le désappointement des barons à la venue d’un seigneur ayant atteint la quarantaine, mais la suite montre que le choix du roi de France est malgré tout avisé. Il avait auparavant montré ses qualités de sagesse et de bravoure, et son impécuniosité est compensée par les dons de Philippe-Auguste et du pape Innocent III qui lui donnent chacun quarante mille livres tournois. Arrivé à Acre en septembre 1210, il épouse Marie de Montferrat le 14 septembre et est sacré roi avec son épouse le 3 octobre6.

Peu avant, en septembre, la trêve négociée en 1204 entre Al-Adel et Amaury II arrive à échéance et les Templiers décident de reprendre les hostilités. Sans le soutien d’une croisade, les Latins d’Orient ne peuvent pas résister aux forces musulmanes, qui viennent incendier les abords de Saint-Jean-d'Acre. Mais Jean de Brienne réussit à refréner l’ardeur belliqueuse des Templiers et négocie une nouvelle trêve avec Al-Adel en juillet 1211 pour une durée de six ans, pendant lesquels les templiers vont combattre pour le prince d’Antioche pour reprendre leur citadelle de Baghrâs que Saladin avait prise. De leur côté, les Hospitaliers vont prêter main-forte au roi Léon II d’Arménie contre le sultanat seldjoukide de Roum. Marie de Montferrat meurt peu après avoir donné naissance à une fille Isabelle, mais les barons acceptent Jean de Brienne comme bayle du royaume, c'est-à-dire régent7.

En Occident, le pape Innocent III commence à prêcher une cinquième croisade, dès le IVe concile de Latran en 1215. Il meurt le 16 janvier 1216, mais son successeur Honorius III continue ses projets. Une croisade part sous la conduite du roi André II de Hongrie et du duc Léopold VI d’Autriche, et débarque à Acre en septembre 1217. L’objectif choisi est une citadelle que le sultan Malik al-Adel vient de construire sur le Mont Tabor et qui contrôle la Galilée et la Samarie. La citadelle est assiégée en vain du 29 novembre au 7 décembre 1217. Il semble que les Croisés aient alors manqué de persévérance. À la tête d’un petit détachement, un prince hongrois tente ensuite de prendre le château de Shaqîf Arnûn (Beaufort) dans le Marj Ayoun, bien que le comte de Sidon lui déconseille une telle entreprise, et son armée est taillée en pièces par les montagnards. Puis l’armée hongroise retourne dans son pays en janvier 1218. De son côté, Jean de Brienne fait fortifier Césarée8.

Le delta oriental du Nil. D’autres Croisés, venant de royaumes plus occidentaux, continuent à arriver en Terre sainte et Jean de Brienne, qui a compris l’inutilité d’attaquer et d’assiéger directement Jérusalem, décide de s’attaquer à des ports égyptiens, Alexandrie ou Damiette, pour ensuite négocier l’échange de ce port contre Jérusalem. La flotte franque débarque devant Damiette le 29 mai 1218, réussit à forcer le passage sur le Nil le 24 août 1218. Malik al-Adil meurt le 31 août. Ses fils lui succèdent, Malik al-Kamil en Égypte et Malik al-Mu’azzam en Syrie9.

Le 29 août 1218, Al-Mu'azzam tente de faire diversion en prenant et détruisant Césarée, mais sans succès. À la fin du mois de septembre, le légat Pélage arrive à Damiette et demande la direction de la croisade. Le 9 octobre, Al-Kamil tente une attaque du camp croisé mais est repoussé. À la suite d'un complot, il abandonne son camp le 4 février 1219, et son armée se disperse. Prévoyant la cession de Jérusalem aux croisés, Al-Mu'azzam entreprend en mars 1219 de démanteler les fortifications de la ville. Par deux fois, en mai et en septembre, Al-Kamil propose aux croisés la ville de Jérusalem contre la levée du siège de Damiette, mais Pélage repousse à chaque fois l'offre par fanatisme. Damiette est prise par les croisés par le 5 novembre 1219. Jean de Brienne refuse de continuer la croisade et quitte Damiette avec son armée en mars 1220. En juillet 1221 l'armée décide de marcher sur le Caire ; mais elle est paralysée par la crue du Nil, et doit livrer Damiette en échange de sa liberté10.

Après l’échec de cette cinquième croisade, Jean de Brienne conclut avec Al-Kamil un trêve de sept ans. Il décide de se rendre en Italie afin de discuter avec les principaux souverains du sort des états latins d’Orient. Débarqué à Brindisi en octobre 1222, il va à Rome pour rencontre le pape Honorius III, auquel il se plaint du comportement du légat Pélage qui a fait échouer la croisade par son intransigeance. Le pape lui donne raison, puis Honorius III influencé fortement par le Grand Maitre des Chevaliers Teutoniques Hermann Von Salza lui propose le mariage de la jeune fille de Jean De Brienne, Isabelle II, princesse et héritière du royaume de Jérusalem à l’empereur Frédéric II. Ce dernier est intéressé par le projet, qui lui permet d’ébaucher un empire méditerranéen, tandis que Jean de Brienne apprécie la possibilité de bénéficier des troupes germaniques. Philippe Auguste, à qui Jean de Brienne vient ensuite rendre visite, apprécie moins et reproche à Brienne de s’être fait manipuler. Jean de Brienne ne tardera pas à le regretter amèrement. Une escadre impériale vient chercher la fiancée en août 1225, et le mariage est célébré à Brindisi le 9 novembre 1225. Le lendemain, Frédéric dépossède Jean de Brienne de la baile du royaume de Jérusalem. Scandalisé par cette manœuvre que les négociations du mariage ne laissaient pas présager, et aussi par les viols dont Frédéric II s’est rendu coupable, d'abord sur sa jeune épouse de 14 ans la fille de Jean de brienne, puis auprès d’une des cousines d’Isabelle. L' Empereur Germanique banni, ensuite, Jean de Brienne qui doit quitter définitivement le royaume de Jérusalem11. Jean de Brienne dira qu'il reproche à cet Empereur l'outrage qui a été fait sur sa fille, et qu'il l'aurait tué des ses mains s'il n'avait pas été empereur.

Soutenu par le pape Grégoire IX, il tente d’envahir le royaume de Sicile, mais est vaincu par son gendre et doit accepter la paix en août 123012.
roi de Jérusalem, de BRIENNE.

tr. (1) in 1224
met

Bérengère de León (de Leon), dr. van Alonso IX Rey de León y Castilla en Berengaria Infanta van Castilië, geb. circa 1204, ovl. Constantinopel op 12 apr 1237.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1230  †1296  66

tr. (2) in 1214
met

Stéphanie Rita d'Arménie.

Uit dit huwelijk een kind.

tr. (3) in 1210
met

Marie de Montferrat.


Bérengère de León
Bérengère de León (de Leon), geb. circa 1204, ovl. Constantinopel op 12 apr 1237.

tr. in 1224
met

Jean de Brienne, zn. van Érard II de Brienne en Agnes de Montfaucon, geb. tussen 1170 en 1175, Roi de Jérusalem, ovl. Constantinopel op 27 mrt 1237, tr. (2) met Stéphanie Rita d'Arménie. Uit dit huwelijk een kind, tr. (3) met Marie de Montferrat. Uit dit huwelijk geen kinderen.

Jean de Brienne.
Jean Ier de Brienne, est un roi de Jérusalem de 1210 à 1225, puis un empereur latin de Constantinople de 1229 à 1237. Jean de Brienne est le fils cadet d'Érard II, comte de Brienne et d'Agnès de Montfaucon ou de Montbéliard (vers 1150-après 1199). Son père le destinait à une carrière ecclésiastique, mais il avait la passion des armes et s'enfuit à Clairvaux, où l'un de ses oncles le prend en charge. Il devient chevalier et se couvre d'honneur en participant à de nombreux tournois. Il est rapidement considéré comme le chevalier le plus valeureux de son époque. Ayant probablement pris part le 28 novembre 1199 au tournoi d'Ecry-sur-Aisne, il rejoint la quatrième croisade avec son frère Gautier III de Brienne. Jean de Brienne participe à la prise de Constantinople en 12043.

Mais cette participation à la quatrième croisade est remise en cause, car Gautier III de Brienne, marié en 1200 avec Elvire, fille de Tancrède de Lecce, revendique le royaume de Sicile face aux Hohenstaufen et les combat de 1201 à sa mort en 1205, et l'on comprend mal pourquoi il aurait abandonné ce combat et laissé le champ libre aux Hohenstaufen. Après 1205, Jean de Brienne doit céder face à Frédéric II de Hohenstaufen et rentre en France avec son neveu Gautier IV de Brienne. Peut-être fit-il comme son cousin Gautier de Montbéliard, qui rejoint la quatrième croisade avant de la quitter pour soutenir Gautier III. Selon la Chanson de la Croisade, il participe à la croisade des Albigeois et est présent au siège de Béziers en 12094,5.

Roi de Jérusalem En 1208, Marie de Montferrat reine de Jérusalem est âgée de dix-sept ans et le régent Jean d'Ibelin et également son oncle songe à lui trouver un mari. Après en avoir délibéré à Saint-Jean-d'Acre, le conseil des barons décide de demander conseil à Philippe Auguste, roi de France. Gautier de Florence, évêque d'Acre, et Aymar de Lairon, seigneur de Césarée sont envoyés auprès du roi, lequel leur propose Jean de Brienne. L’Estoire d’Eraclée suggère que le roi voulait se séparer d’un chevalier dont Blanche de Castille, épouse du prince héritier, était éprise, et relate le désappointement des barons à la venue d’un seigneur ayant atteint la quarantaine, mais la suite montre que le choix du roi de France est malgré tout avisé. Il avait auparavant montré ses qualités de sagesse et de bravoure, et son impécuniosité est compensée par les dons de Philippe-Auguste et du pape Innocent III qui lui donnent chacun quarante mille livres tournois. Arrivé à Acre en septembre 1210, il épouse Marie de Montferrat le 14 septembre et est sacré roi avec son épouse le 3 octobre6.

Peu avant, en septembre, la trêve négociée en 1204 entre Al-Adel et Amaury II arrive à échéance et les Templiers décident de reprendre les hostilités. Sans le soutien d’une croisade, les Latins d’Orient ne peuvent pas résister aux forces musulmanes, qui viennent incendier les abords de Saint-Jean-d'Acre. Mais Jean de Brienne réussit à refréner l’ardeur belliqueuse des Templiers et négocie une nouvelle trêve avec Al-Adel en juillet 1211 pour une durée de six ans, pendant lesquels les templiers vont combattre pour le prince d’Antioche pour reprendre leur citadelle de Baghrâs que Saladin avait prise. De leur côté, les Hospitaliers vont prêter main-forte au roi Léon II d’Arménie contre le sultanat seldjoukide de Roum. Marie de Montferrat meurt peu après avoir donné naissance à une fille Isabelle, mais les barons acceptent Jean de Brienne comme bayle du royaume, c'est-à-dire régent7.

En Occident, le pape Innocent III commence à prêcher une cinquième croisade, dès le IVe concile de Latran en 1215. Il meurt le 16 janvier 1216, mais son successeur Honorius III continue ses projets. Une croisade part sous la conduite du roi André II de Hongrie et du duc Léopold VI d’Autriche, et débarque à Acre en septembre 1217. L’objectif choisi est une citadelle que le sultan Malik al-Adel vient de construire sur le Mont Tabor et qui contrôle la Galilée et la Samarie. La citadelle est assiégée en vain du 29 novembre au 7 décembre 1217. Il semble que les Croisés aient alors manqué de persévérance. À la tête d’un petit détachement, un prince hongrois tente ensuite de prendre le château de Shaqîf Arnûn (Beaufort) dans le Marj Ayoun, bien que le comte de Sidon lui déconseille une telle entreprise, et son armée est taillée en pièces par les montagnards. Puis l’armée hongroise retourne dans son pays en janvier 1218. De son côté, Jean de Brienne fait fortifier Césarée8.

Le delta oriental du Nil. D’autres Croisés, venant de royaumes plus occidentaux, continuent à arriver en Terre sainte et Jean de Brienne, qui a compris l’inutilité d’attaquer et d’assiéger directement Jérusalem, décide de s’attaquer à des ports égyptiens, Alexandrie ou Damiette, pour ensuite négocier l’échange de ce port contre Jérusalem. La flotte franque débarque devant Damiette le 29 mai 1218, réussit à forcer le passage sur le Nil le 24 août 1218. Malik al-Adil meurt le 31 août. Ses fils lui succèdent, Malik al-Kamil en Égypte et Malik al-Mu’azzam en Syrie9.

Le 29 août 1218, Al-Mu'azzam tente de faire diversion en prenant et détruisant Césarée, mais sans succès. À la fin du mois de septembre, le légat Pélage arrive à Damiette et demande la direction de la croisade. Le 9 octobre, Al-Kamil tente une attaque du camp croisé mais est repoussé. À la suite d'un complot, il abandonne son camp le 4 février 1219, et son armée se disperse. Prévoyant la cession de Jérusalem aux croisés, Al-Mu'azzam entreprend en mars 1219 de démanteler les fortifications de la ville. Par deux fois, en mai et en septembre, Al-Kamil propose aux croisés la ville de Jérusalem contre la levée du siège de Damiette, mais Pélage repousse à chaque fois l'offre par fanatisme. Damiette est prise par les croisés par le 5 novembre 1219. Jean de Brienne refuse de continuer la croisade et quitte Damiette avec son armée en mars 1220. En juillet 1221 l'armée décide de marcher sur le Caire ; mais elle est paralysée par la crue du Nil, et doit livrer Damiette en échange de sa liberté10.

Après l’échec de cette cinquième croisade, Jean de Brienne conclut avec Al-Kamil un trêve de sept ans. Il décide de se rendre en Italie afin de discuter avec les principaux souverains du sort des états latins d’Orient. Débarqué à Brindisi en octobre 1222, il va à Rome pour rencontre le pape Honorius III, auquel il se plaint du comportement du légat Pélage qui a fait échouer la croisade par son intransigeance. Le pape lui donne raison, puis Honorius III influencé fortement par le Grand Maitre des Chevaliers Teutoniques Hermann Von Salza lui propose le mariage de la jeune fille de Jean De Brienne, Isabelle II, princesse et héritière du royaume de Jérusalem à l’empereur Frédéric II. Ce dernier est intéressé par le projet, qui lui permet d’ébaucher un empire méditerranéen, tandis que Jean de Brienne apprécie la possibilité de bénéficier des troupes germaniques. Philippe Auguste, à qui Jean de Brienne vient ensuite rendre visite, apprécie moins et reproche à Brienne de s’être fait manipuler. Jean de Brienne ne tardera pas à le regretter amèrement. Une escadre impériale vient chercher la fiancée en août 1225, et le mariage est célébré à Brindisi le 9 novembre 1225. Le lendemain, Frédéric dépossède Jean de Brienne de la baile du royaume de Jérusalem. Scandalisé par cette manœuvre que les négociations du mariage ne laissaient pas présager, et aussi par les viols dont Frédéric II s’est rendu coupable, d'abord sur sa jeune épouse de 14 ans la fille de Jean de brienne, puis auprès d’une des cousines d’Isabelle. L' Empereur Germanique banni, ensuite, Jean de Brienne qui doit quitter définitivement le royaume de Jérusalem11. Jean de Brienne dira qu'il reproche à cet Empereur l'outrage qui a été fait sur sa fille, et qu'il l'aurait tué des ses mains s'il n'avait pas été empereur.

Soutenu par le pape Grégoire IX, il tente d’envahir le royaume de Sicile, mais est vaincu par son gendre et doit accepter la paix en août 123012.
roi de Jérusalem, de BRIENNE.

Uit dit huwelijk 4 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1230  †1296  66


Stéphanie Rita d'Arménie
Stéphanie Rita d'Arménie.

tr. in 1214
met

Jean de Brienne, zn. van Érard II de Brienne en Agnes de Montfaucon, geb. tussen 1170 en 1175, Roi de Jérusalem, ovl. Constantinopel op 27 mrt 1237, tr. (1) met Bérengère de León, dr. van Alonso IX Rey de León y Castilla en Berengaria Infanta van Castilië. Uit dit huwelijk 4 kinderen, tr. (3) met Marie de Montferrat. Uit dit huwelijk geen kinderen.

Jean de Brienne.
Jean Ier de Brienne, est un roi de Jérusalem de 1210 à 1225, puis un empereur latin de Constantinople de 1229 à 1237. Jean de Brienne est le fils cadet d'Érard II, comte de Brienne et d'Agnès de Montfaucon ou de Montbéliard (vers 1150-après 1199). Son père le destinait à une carrière ecclésiastique, mais il avait la passion des armes et s'enfuit à Clairvaux, où l'un de ses oncles le prend en charge. Il devient chevalier et se couvre d'honneur en participant à de nombreux tournois. Il est rapidement considéré comme le chevalier le plus valeureux de son époque. Ayant probablement pris part le 28 novembre 1199 au tournoi d'Ecry-sur-Aisne, il rejoint la quatrième croisade avec son frère Gautier III de Brienne. Jean de Brienne participe à la prise de Constantinople en 12043.

Mais cette participation à la quatrième croisade est remise en cause, car Gautier III de Brienne, marié en 1200 avec Elvire, fille de Tancrède de Lecce, revendique le royaume de Sicile face aux Hohenstaufen et les combat de 1201 à sa mort en 1205, et l'on comprend mal pourquoi il aurait abandonné ce combat et laissé le champ libre aux Hohenstaufen. Après 1205, Jean de Brienne doit céder face à Frédéric II de Hohenstaufen et rentre en France avec son neveu Gautier IV de Brienne. Peut-être fit-il comme son cousin Gautier de Montbéliard, qui rejoint la quatrième croisade avant de la quitter pour soutenir Gautier III. Selon la Chanson de la Croisade, il participe à la croisade des Albigeois et est présent au siège de Béziers en 12094,5.

Roi de Jérusalem En 1208, Marie de Montferrat reine de Jérusalem est âgée de dix-sept ans et le régent Jean d'Ibelin et également son oncle songe à lui trouver un mari. Après en avoir délibéré à Saint-Jean-d'Acre, le conseil des barons décide de demander conseil à Philippe Auguste, roi de France. Gautier de Florence, évêque d'Acre, et Aymar de Lairon, seigneur de Césarée sont envoyés auprès du roi, lequel leur propose Jean de Brienne. L’Estoire d’Eraclée suggère que le roi voulait se séparer d’un chevalier dont Blanche de Castille, épouse du prince héritier, était éprise, et relate le désappointement des barons à la venue d’un seigneur ayant atteint la quarantaine, mais la suite montre que le choix du roi de France est malgré tout avisé. Il avait auparavant montré ses qualités de sagesse et de bravoure, et son impécuniosité est compensée par les dons de Philippe-Auguste et du pape Innocent III qui lui donnent chacun quarante mille livres tournois. Arrivé à Acre en septembre 1210, il épouse Marie de Montferrat le 14 septembre et est sacré roi avec son épouse le 3 octobre6.

Peu avant, en septembre, la trêve négociée en 1204 entre Al-Adel et Amaury II arrive à échéance et les Templiers décident de reprendre les hostilités. Sans le soutien d’une croisade, les Latins d’Orient ne peuvent pas résister aux forces musulmanes, qui viennent incendier les abords de Saint-Jean-d'Acre. Mais Jean de Brienne réussit à refréner l’ardeur belliqueuse des Templiers et négocie une nouvelle trêve avec Al-Adel en juillet 1211 pour une durée de six ans, pendant lesquels les templiers vont combattre pour le prince d’Antioche pour reprendre leur citadelle de Baghrâs que Saladin avait prise. De leur côté, les Hospitaliers vont prêter main-forte au roi Léon II d’Arménie contre le sultanat seldjoukide de Roum. Marie de Montferrat meurt peu après avoir donné naissance à une fille Isabelle, mais les barons acceptent Jean de Brienne comme bayle du royaume, c'est-à-dire régent7.

En Occident, le pape Innocent III commence à prêcher une cinquième croisade, dès le IVe concile de Latran en 1215. Il meurt le 16 janvier 1216, mais son successeur Honorius III continue ses projets. Une croisade part sous la conduite du roi André II de Hongrie et du duc Léopold VI d’Autriche, et débarque à Acre en septembre 1217. L’objectif choisi est une citadelle que le sultan Malik al-Adel vient de construire sur le Mont Tabor et qui contrôle la Galilée et la Samarie. La citadelle est assiégée en vain du 29 novembre au 7 décembre 1217. Il semble que les Croisés aient alors manqué de persévérance. À la tête d’un petit détachement, un prince hongrois tente ensuite de prendre le château de Shaqîf Arnûn (Beaufort) dans le Marj Ayoun, bien que le comte de Sidon lui déconseille une telle entreprise, et son armée est taillée en pièces par les montagnards. Puis l’armée hongroise retourne dans son pays en janvier 1218. De son côté, Jean de Brienne fait fortifier Césarée8.

Le delta oriental du Nil. D’autres Croisés, venant de royaumes plus occidentaux, continuent à arriver en Terre sainte et Jean de Brienne, qui a compris l’inutilité d’attaquer et d’assiéger directement Jérusalem, décide de s’attaquer à des ports égyptiens, Alexandrie ou Damiette, pour ensuite négocier l’échange de ce port contre Jérusalem. La flotte franque débarque devant Damiette le 29 mai 1218, réussit à forcer le passage sur le Nil le 24 août 1218. Malik al-Adil meurt le 31 août. Ses fils lui succèdent, Malik al-Kamil en Égypte et Malik al-Mu’azzam en Syrie9.

Le 29 août 1218, Al-Mu'azzam tente de faire diversion en prenant et détruisant Césarée, mais sans succès. À la fin du mois de septembre, le légat Pélage arrive à Damiette et demande la direction de la croisade. Le 9 octobre, Al-Kamil tente une attaque du camp croisé mais est repoussé. À la suite d'un complot, il abandonne son camp le 4 février 1219, et son armée se disperse. Prévoyant la cession de Jérusalem aux croisés, Al-Mu'azzam entreprend en mars 1219 de démanteler les fortifications de la ville. Par deux fois, en mai et en septembre, Al-Kamil propose aux croisés la ville de Jérusalem contre la levée du siège de Damiette, mais Pélage repousse à chaque fois l'offre par fanatisme. Damiette est prise par les croisés par le 5 novembre 1219. Jean de Brienne refuse de continuer la croisade et quitte Damiette avec son armée en mars 1220. En juillet 1221 l'armée décide de marcher sur le Caire ; mais elle est paralysée par la crue du Nil, et doit livrer Damiette en échange de sa liberté10.

Après l’échec de cette cinquième croisade, Jean de Brienne conclut avec Al-Kamil un trêve de sept ans. Il décide de se rendre en Italie afin de discuter avec les principaux souverains du sort des états latins d’Orient. Débarqué à Brindisi en octobre 1222, il va à Rome pour rencontre le pape Honorius III, auquel il se plaint du comportement du légat Pélage qui a fait échouer la croisade par son intransigeance. Le pape lui donne raison, puis Honorius III influencé fortement par le Grand Maitre des Chevaliers Teutoniques Hermann Von Salza lui propose le mariage de la jeune fille de Jean De Brienne, Isabelle II, princesse et héritière du royaume de Jérusalem à l’empereur Frédéric II. Ce dernier est intéressé par le projet, qui lui permet d’ébaucher un empire méditerranéen, tandis que Jean de Brienne apprécie la possibilité de bénéficier des troupes germaniques. Philippe Auguste, à qui Jean de Brienne vient ensuite rendre visite, apprécie moins et reproche à Brienne de s’être fait manipuler. Jean de Brienne ne tardera pas à le regretter amèrement. Une escadre impériale vient chercher la fiancée en août 1225, et le mariage est célébré à Brindisi le 9 novembre 1225. Le lendemain, Frédéric dépossède Jean de Brienne de la baile du royaume de Jérusalem. Scandalisé par cette manœuvre que les négociations du mariage ne laissaient pas présager, et aussi par les viols dont Frédéric II s’est rendu coupable, d'abord sur sa jeune épouse de 14 ans la fille de Jean de brienne, puis auprès d’une des cousines d’Isabelle. L' Empereur Germanique banni, ensuite, Jean de Brienne qui doit quitter définitivement le royaume de Jérusalem11. Jean de Brienne dira qu'il reproche à cet Empereur l'outrage qui a été fait sur sa fille, et qu'il l'aurait tué des ses mains s'il n'avait pas été empereur.

Soutenu par le pape Grégoire IX, il tente d’envahir le royaume de Sicile, mais est vaincu par son gendre et doit accepter la paix en août 123012.
roi de Jérusalem, de BRIENNE.

Uit dit huwelijk een kind.


Marie de Montferrat
Marie de Montferrat.

tr. in 1210
met

Jean de Brienne, zn. van Érard II de Brienne en Agnes de Montfaucon, geb. tussen 1170 en 1175, Roi de Jérusalem, ovl. Constantinopel op 27 mrt 1237, tr. (1) met Bérengère de León, dr. van Alonso IX Rey de León y Castilla en Berengaria Infanta van Castilië. Uit dit huwelijk 4 kinderen, tr. (2) met Stéphanie Rita d'Arménie. Uit dit huwelijk een kind.

Jean de Brienne.
Jean Ier de Brienne, est un roi de Jérusalem de 1210 à 1225, puis un empereur latin de Constantinople de 1229 à 1237. Jean de Brienne est le fils cadet d'Érard II, comte de Brienne et d'Agnès de Montfaucon ou de Montbéliard (vers 1150-après 1199). Son père le destinait à une carrière ecclésiastique, mais il avait la passion des armes et s'enfuit à Clairvaux, où l'un de ses oncles le prend en charge. Il devient chevalier et se couvre d'honneur en participant à de nombreux tournois. Il est rapidement considéré comme le chevalier le plus valeureux de son époque. Ayant probablement pris part le 28 novembre 1199 au tournoi d'Ecry-sur-Aisne, il rejoint la quatrième croisade avec son frère Gautier III de Brienne. Jean de Brienne participe à la prise de Constantinople en 12043.

Mais cette participation à la quatrième croisade est remise en cause, car Gautier III de Brienne, marié en 1200 avec Elvire, fille de Tancrède de Lecce, revendique le royaume de Sicile face aux Hohenstaufen et les combat de 1201 à sa mort en 1205, et l'on comprend mal pourquoi il aurait abandonné ce combat et laissé le champ libre aux Hohenstaufen. Après 1205, Jean de Brienne doit céder face à Frédéric II de Hohenstaufen et rentre en France avec son neveu Gautier IV de Brienne. Peut-être fit-il comme son cousin Gautier de Montbéliard, qui rejoint la quatrième croisade avant de la quitter pour soutenir Gautier III. Selon la Chanson de la Croisade, il participe à la croisade des Albigeois et est présent au siège de Béziers en 12094,5.

Roi de Jérusalem En 1208, Marie de Montferrat reine de Jérusalem est âgée de dix-sept ans et le régent Jean d'Ibelin et également son oncle songe à lui trouver un mari. Après en avoir délibéré à Saint-Jean-d'Acre, le conseil des barons décide de demander conseil à Philippe Auguste, roi de France. Gautier de Florence, évêque d'Acre, et Aymar de Lairon, seigneur de Césarée sont envoyés auprès du roi, lequel leur propose Jean de Brienne. L’Estoire d’Eraclée suggère que le roi voulait se séparer d’un chevalier dont Blanche de Castille, épouse du prince héritier, était éprise, et relate le désappointement des barons à la venue d’un seigneur ayant atteint la quarantaine, mais la suite montre que le choix du roi de France est malgré tout avisé. Il avait auparavant montré ses qualités de sagesse et de bravoure, et son impécuniosité est compensée par les dons de Philippe-Auguste et du pape Innocent III qui lui donnent chacun quarante mille livres tournois. Arrivé à Acre en septembre 1210, il épouse Marie de Montferrat le 14 septembre et est sacré roi avec son épouse le 3 octobre6.

Peu avant, en septembre, la trêve négociée en 1204 entre Al-Adel et Amaury II arrive à échéance et les Templiers décident de reprendre les hostilités. Sans le soutien d’une croisade, les Latins d’Orient ne peuvent pas résister aux forces musulmanes, qui viennent incendier les abords de Saint-Jean-d'Acre. Mais Jean de Brienne réussit à refréner l’ardeur belliqueuse des Templiers et négocie une nouvelle trêve avec Al-Adel en juillet 1211 pour une durée de six ans, pendant lesquels les templiers vont combattre pour le prince d’Antioche pour reprendre leur citadelle de Baghrâs que Saladin avait prise. De leur côté, les Hospitaliers vont prêter main-forte au roi Léon II d’Arménie contre le sultanat seldjoukide de Roum. Marie de Montferrat meurt peu après avoir donné naissance à une fille Isabelle, mais les barons acceptent Jean de Brienne comme bayle du royaume, c'est-à-dire régent7.

En Occident, le pape Innocent III commence à prêcher une cinquième croisade, dès le IVe concile de Latran en 1215. Il meurt le 16 janvier 1216, mais son successeur Honorius III continue ses projets. Une croisade part sous la conduite du roi André II de Hongrie et du duc Léopold VI d’Autriche, et débarque à Acre en septembre 1217. L’objectif choisi est une citadelle que le sultan Malik al-Adel vient de construire sur le Mont Tabor et qui contrôle la Galilée et la Samarie. La citadelle est assiégée en vain du 29 novembre au 7 décembre 1217. Il semble que les Croisés aient alors manqué de persévérance. À la tête d’un petit détachement, un prince hongrois tente ensuite de prendre le château de Shaqîf Arnûn (Beaufort) dans le Marj Ayoun, bien que le comte de Sidon lui déconseille une telle entreprise, et son armée est taillée en pièces par les montagnards. Puis l’armée hongroise retourne dans son pays en janvier 1218. De son côté, Jean de Brienne fait fortifier Césarée8.

Le delta oriental du Nil. D’autres Croisés, venant de royaumes plus occidentaux, continuent à arriver en Terre sainte et Jean de Brienne, qui a compris l’inutilité d’attaquer et d’assiéger directement Jérusalem, décide de s’attaquer à des ports égyptiens, Alexandrie ou Damiette, pour ensuite négocier l’échange de ce port contre Jérusalem. La flotte franque débarque devant Damiette le 29 mai 1218, réussit à forcer le passage sur le Nil le 24 août 1218. Malik al-Adil meurt le 31 août. Ses fils lui succèdent, Malik al-Kamil en Égypte et Malik al-Mu’azzam en Syrie9.

Le 29 août 1218, Al-Mu'azzam tente de faire diversion en prenant et détruisant Césarée, mais sans succès. À la fin du mois de septembre, le légat Pélage arrive à Damiette et demande la direction de la croisade. Le 9 octobre, Al-Kamil tente une attaque du camp croisé mais est repoussé. À la suite d'un complot, il abandonne son camp le 4 février 1219, et son armée se disperse. Prévoyant la cession de Jérusalem aux croisés, Al-Mu'azzam entreprend en mars 1219 de démanteler les fortifications de la ville. Par deux fois, en mai et en septembre, Al-Kamil propose aux croisés la ville de Jérusalem contre la levée du siège de Damiette, mais Pélage repousse à chaque fois l'offre par fanatisme. Damiette est prise par les croisés par le 5 novembre 1219. Jean de Brienne refuse de continuer la croisade et quitte Damiette avec son armée en mars 1220. En juillet 1221 l'armée décide de marcher sur le Caire ; mais elle est paralysée par la crue du Nil, et doit livrer Damiette en échange de sa liberté10.

Après l’échec de cette cinquième croisade, Jean de Brienne conclut avec Al-Kamil un trêve de sept ans. Il décide de se rendre en Italie afin de discuter avec les principaux souverains du sort des états latins d’Orient. Débarqué à Brindisi en octobre 1222, il va à Rome pour rencontre le pape Honorius III, auquel il se plaint du comportement du légat Pélage qui a fait échouer la croisade par son intransigeance. Le pape lui donne raison, puis Honorius III influencé fortement par le Grand Maitre des Chevaliers Teutoniques Hermann Von Salza lui propose le mariage de la jeune fille de Jean De Brienne, Isabelle II, princesse et héritière du royaume de Jérusalem à l’empereur Frédéric II. Ce dernier est intéressé par le projet, qui lui permet d’ébaucher un empire méditerranéen, tandis que Jean de Brienne apprécie la possibilité de bénéficier des troupes germaniques. Philippe Auguste, à qui Jean de Brienne vient ensuite rendre visite, apprécie moins et reproche à Brienne de s’être fait manipuler. Jean de Brienne ne tardera pas à le regretter amèrement. Une escadre impériale vient chercher la fiancée en août 1225, et le mariage est célébré à Brindisi le 9 novembre 1225. Le lendemain, Frédéric dépossède Jean de Brienne de la baile du royaume de Jérusalem. Scandalisé par cette manœuvre que les négociations du mariage ne laissaient pas présager, et aussi par les viols dont Frédéric II s’est rendu coupable, d'abord sur sa jeune épouse de 14 ans la fille de Jean de brienne, puis auprès d’une des cousines d’Isabelle. L' Empereur Germanique banni, ensuite, Jean de Brienne qui doit quitter définitivement le royaume de Jérusalem11. Jean de Brienne dira qu'il reproche à cet Empereur l'outrage qui a été fait sur sa fille, et qu'il l'aurait tué des ses mains s'il n'avait pas été empereur.

Soutenu par le pape Grégoire IX, il tente d’envahir le royaume de Sicile, mais est vaincu par son gendre et doit accepter la paix en août 123012.
roi de Jérusalem, de BRIENNE.


Érard II de Brienne
Érard II de Brienne, geb. circa 1130, ovl. Saint-Jean-D'Acre [Israël] op 8 feb 1191.

tr.
met

Agnes de Montfaucon, dr. van Amédée II de Montfaucon (Comte de Montbéliard) en Beatrice de Joinville, geb. Montfaucon [Frankrijk] circa 1150, ovl. aldaar in 1199.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1170  †1237 Constantinopel 66


Agnes de Montfaucon
Agnes de Montfaucon, geb. Montfaucon [Frankrijk] circa 1150, ovl. aldaar in 1199.

 

tr.
met

Érard II de Brienne, zn. van Gauthier II graaf de Briene en Adele de Soissons de Nesle, geb. circa 1130, ovl. Saint-Jean-D'Acre [Israël] op 8 feb 1191.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1170  †1237 Constantinopel 66


Amédée II de Montfaucon
Amédée II de Montfaucon, geb. circa 1130, Comte de Montbéliard, ovl. in 1195.

Amédée II de Montfaucon.
Amédée II de Montfaucon, né en 1130 et décédé en 1195, est un seigneur de Montfaucon à partir de 1162 et un comte de Montbéliard1 de 1163 à sa mort.

Sommaire 1 Biographie 2 Famille 2.1 Ascendance 2.2 Mariage et succession 3 Notes et références 4 Sources 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Lien externe Biographie Vers 1130/35 il assiste aux obsèques d'Ebald Ier de Grandson fondateur de l'Abbaye du lac de Joux. Il succède en 1162 dans le comté de Montbéliard à Thierry II et suivant son exemple il s'attache à suivre l'empereur Frédéric Barberousse alors que plusieurs hauts seigneurs de la région, à l'image des sires de Salins, s'en démarquent ce qui leur coûtera une partie de leurs domaines. C'est la raison par laquelle en 1170 Amédée II reçoit une portion de la seigneurie d'Orbe, il deviendra ainsi le premier sire de Montagny-près-Yverdon2, conjointement avec le comte de Bourgogne. Cette donation est aussi un calcul de Frédéric Barberousse qui veut ainsi consolider ses droits sur le versant oriental du Massif du Jura et contrebalancer le pouvoir de la maison de Zähringen qu'il avait investi de l'avouerie des évêchés de Lausanne, de Genève et de Sion. Ainsi, les héritiers d'Amédée vont se trouver en possession de vastes domaines dans la vallée de l'Orbe depuis Les Clées jusqu'à Yverdon et sur le plateau du Jorat depuis la source du Talent jusqu'à la jonction de l'Orbe. À sa mort, ses deux fils héritent des domaines de leur père et de ceux de leur oncle Thierry, archevêque de Besançon, décédé lors de la troisième croisade3.

Famille Ascendance Il est le fils de Richard II de Montfaucon et de Sophie/Agnès, fille de Thierry II de Montbéliard.

Mariage et succession Il épouse en premières noces vers 1145 Béatrice4, dame de Grandson, fille de Roger de Joinville, puis en secondes noces Osilie5 de Faucogney, fille de Gislebert III de Faucogney, il a : Du premier mariage :.

Richard III, seigneur de Montfaucon et comte de Montbéliard, Gautier de Montbéliard, (? - Satalia 22 juin 1212), régent du royaume de Chypre, il épouse Bourgogne de Lusignan, fille d'Amaury II de Lusignan, roi de Chypre, et d'Echive d'Ibelin, Alix, (? - après 1244), elle épouse Berthold6 II de Katzenelnbogen puis en 1208 Philippe d'Ibelin7, (le site fabpedigree lui donne pour premier époux Othon II de Scey en Varais, fils de Pierre II de Scey, d'où Richard de Scey ; Othon II est un frère cadet de Pierre III ci-dessous), Agnès de Montfaucon, (1150/55 - 1186/1200), elle épouse vers 1166 Érard II de Brienne, ? Bonne, elle épouse en 1154 Pierre III de Scey8,9. Du second mariage : Louise, Grosse, elle épouse Pierre d'Arguel.

tr.
met

Beatrice de Joinville, dr. van Roger Seigneur van Joinville en Aldearde de Vignory.

 


Willem I de Slinkse ridder van Lynden en Ingen.
Guilielmus de Lindina, ridder, bijgenaamd de Slinkse, die ook een kruistocht volbracht, en overl.  1186.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Agnes*1150 Montfaucon [Frankrijk] †1199 Montfaucon [Frankrijk] 49


Beatrice de Joinville
 
Beatrice de Joinville.

 

tr.
met

Amédée II de Montfaucon, zn. van Richard II de Montfaucon en Agnes ou Sophie van Montbéliard-Altena, geb. circa 1130, Comte de Montbéliard, ovl. in 1195.

Amédée II de Montfaucon.
Amédée II de Montfaucon, né en 1130 et décédé en 1195, est un seigneur de Montfaucon à partir de 1162 et un comte de Montbéliard1 de 1163 à sa mort.

Sommaire 1 Biographie 2 Famille 2.1 Ascendance 2.2 Mariage et succession 3 Notes et références 4 Sources 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Lien externe Biographie Vers 1130/35 il assiste aux obsèques d'Ebald Ier de Grandson fondateur de l'Abbaye du lac de Joux. Il succède en 1162 dans le comté de Montbéliard à Thierry II et suivant son exemple il s'attache à suivre l'empereur Frédéric Barberousse alors que plusieurs hauts seigneurs de la région, à l'image des sires de Salins, s'en démarquent ce qui leur coûtera une partie de leurs domaines. C'est la raison par laquelle en 1170 Amédée II reçoit une portion de la seigneurie d'Orbe, il deviendra ainsi le premier sire de Montagny-près-Yverdon2, conjointement avec le comte de Bourgogne. Cette donation est aussi un calcul de Frédéric Barberousse qui veut ainsi consolider ses droits sur le versant oriental du Massif du Jura et contrebalancer le pouvoir de la maison de Zähringen qu'il avait investi de l'avouerie des évêchés de Lausanne, de Genève et de Sion. Ainsi, les héritiers d'Amédée vont se trouver en possession de vastes domaines dans la vallée de l'Orbe depuis Les Clées jusqu'à Yverdon et sur le plateau du Jorat depuis la source du Talent jusqu'à la jonction de l'Orbe. À sa mort, ses deux fils héritent des domaines de leur père et de ceux de leur oncle Thierry, archevêque de Besançon, décédé lors de la troisième croisade3.

Famille Ascendance Il est le fils de Richard II de Montfaucon et de Sophie/Agnès, fille de Thierry II de Montbéliard.

Mariage et succession Il épouse en premières noces vers 1145 Béatrice4, dame de Grandson, fille de Roger de Joinville, puis en secondes noces Osilie5 de Faucogney, fille de Gislebert III de Faucogney, il a : Du premier mariage :.

Richard III, seigneur de Montfaucon et comte de Montbéliard, Gautier de Montbéliard, (? - Satalia 22 juin 1212), régent du royaume de Chypre, il épouse Bourgogne de Lusignan, fille d'Amaury II de Lusignan, roi de Chypre, et d'Echive d'Ibelin, Alix, (? - après 1244), elle épouse Berthold6 II de Katzenelnbogen puis en 1208 Philippe d'Ibelin7, (le site fabpedigree lui donne pour premier époux Othon II de Scey en Varais, fils de Pierre II de Scey, d'où Richard de Scey ; Othon II est un frère cadet de Pierre III ci-dessous), Agnès de Montfaucon, (1150/55 - 1186/1200), elle épouse vers 1166 Érard II de Brienne, ? Bonne, elle épouse en 1154 Pierre III de Scey8,9. Du second mariage : Louise, Grosse, elle épouse Pierre d'Arguel.

Uit dit huwelijk 3 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Agnes*1150 Montfaucon [Frankrijk] †1199 Montfaucon [Frankrijk] 49


Willem Meinders
Willem Meinders, ged. Grijpskerk op 13 jun 1716.

tr.
met

Trijntje Jeltes.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jan*1605     


Hildegarde de Gatinais
Hildegarde de Gatinais, geb. circa 1038.

tr.
met

Joscelin I Seigneur de Courtenay, geb. in 1034, ovl. na 1065, tr. (1) met Elizabeth de Montlhery, dr. van Guy de Montmorency Seigneur de Montlhery en Hodierne Gometz-Le-Châtel. Uit dit huwelijk een zoon.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hodierne  †1080   



Bronnen:
1.De Bourgondiërs Aartsvaders van de Lage Landen, De Bourgondiërs Aartsvaders van de Lage Lan, Bart van Loo, De Bezige Bij, Amsterdam, 2024 (B 067) (blz/akte 45)

Hildegarde d'Orleans
Hildegarde d'Orleans.

tr.
met

Geoffroy (Gauzfrid, Gonfroy) du Maine (Maine, van), zn. van Rorich graaf van Maine (Comte Rennes 832-840) en Blichilde de France, geb. in 823, ovl. in 878, hij krijgt geen kinderen.

Geoffroy du Maine.
Geoffroy, Gauzfrid, mort en 878, fut comte du Maine de 865 à 878 et marquis de Neustrie de 865 à 878. Il était fils cadet de Rorgon Ier, comte du Maine, et de Bilichilde.

En 861, Charle le Chauve créa les marches de Neustrie et les confia à Robert le Fort et à Adalard le Sénéchal. Gauzfrid et son frère aîné Rorgon II, possessionné dans la région, y virent une menace pour leur puissance, se révoltèrent et s'allièrent à Salomon de Bretagne.

En 865, Rorgon II mourut et Gauzfrid lui succéda dans le Maine. La même année Charles le Chauve retira la marche à Adalhard, et, en échange de sa soumission, la donna à Gauzfrid.

Ses enfants ne sont pas connus avec certitude. Deux fils sont certains :.

Gauzlin († 914), comte du Maine1. Gauzbert, comte cité en 912 Selon les travaux de Katharine S. B. Keats-Rohan, il faudrait rajouter deux fils probables :.

Gauzfred ou Geoffroy, comte cité en 886 Hervéus ou Hervé, comte cité en 912 Il mourut en 878 et ses honores revinrent à un cousin Ragenold d'Herbauges, ses enfants, s'il en eut, étant trop jeunes pour lui succéder.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Gauzlin*860 Le Mans [Frankrijk] †914 Champtocé-Sur-Loire [Frankrijk] 54


Trijntje Jeltes
Trijntje Jeltes.

tr.
met

Willem Meinders, zn. van Meindert Willems en Trijnje Peters, ged. Grijpskerk op 13 jun 1716.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jan*1605