Cees Hagenbeek
Bustanai ben Haninaï (Musatanaï) de Judah ha-David
Bustanai ben Haninaï (Musatanaï) (Bostana) de Judah ha-David, geb. circa 590, Exilarch, ovl. circa 670.

Bustanai ben Haninaï (Musatanaï) de Judah ha-David.
33e Exilarxh à Babylone.

‘Heerser over de ballingschap’ (Aram. resj galoeta), benaming voor de leider van de grote joodse diasporagemeenschap in Babylonië in de Romeinse en Byzantijnse tijd. Hij had een zeer hoge positie in de hiërarchie van de Perzische koninkrijken waaronder hij ressorteerde en was in die zin de evenknie van de joodse Patriarch in Palestina.

He is the first exilarch in Babylonia after the Arab conquest. According to legend, toward the end of Persian rule in Babylonia the king decreed that all the descendants of the house of David be killed, including the exilarch ?aninai, whose wife was pregnant at the time. Later the king had a dream in which he saw himself hewing fruit trees in a grove (bustan). Before the last tree was felled, a venerable old man appeared before him and struck him on the forehead. On the advice of his courtiers the king consulted a Jewish sage concerning the meaning of this dream. The sage, who was ?aninai's father-in-law, interpreted that the old man represented King David trying to prevent the extermination of his descendants. The king then summoned ?aninai's widow to his court and supplied her with all her needs. When she bore a son, she named him Bustanai in memory of the king's dream. When Bustanai grew up, he appeared in court before the king and the wisdom he displayed on that occasion amazed all who were present. Thereafter the king honored him and appointed him exilarch, to the great satisfaction of the Jews. After the Arabs had conquered Babylonia, the Caliph Omar confirmed Bustanai as exilarch; he gave Azdaudar, one of the captive daughters of Chosroes II, king of Persia, to Bustanai in marriage, while the caliph himself married her sister, thereby giving de facto recognition to Bustanai as one of the successors of the kings of Persia. (According to the Sefer ha-Kabbalah of Abraham ibn Daud, it was the daughter of Yezdegerd III, the son of Chosroes, and the caliph was ?Ali.) This legendary story throws light upon the course of events after the death of Bustanai. The Persian princess bore Bustanai three sons (according to another version, five sons). When Bustanai died, however, his other sons by his Jewish wives sought to treat their brothers by the Persian princess as slaves, because their mother had not been converted to Judaism. The scholars of the yeshivot, however, decided in favor of Izdundad, and her relatives, who held high offices in the government, also decided in her favor. The first dayyan who ruled that the descendants of the Persian wife were legitimate Jews was Haninai in the ninth century. The eldest son of Bustanai and the Persian woman even married a daughter of a chief dayyan. Nevertheless the question of the legitimacy of her sons remained a subject of controversy in the halakhic literature of the geonic period and thereafter. Sherira Gaon in the 10th century made a point of stressing that he himself was from the house of David but not a descendant of Bustanai. Bustanai was the progenitor of the Babylonian exilarchs of the period of Arab rule. His first successors were the offspring of his son born to one of his Jewish wives. Among the offspring of his Persian wife who attained the office of exilarch was Zakkai, a fourth-generation descendant of Bustanai. There was a longstanding rivalry between the descendants of Bustanai and the old geonim of Ere? Israel. R. Abraham ibn Daud belived that the Persian woman converted to Judaism. Concerning the age of Bustanai at the time of the Arab conquest, there are different versions. One says that he was 35 years old. According to other sources, the name of Bustanai's father was Kofnai. It seems that Bustanai was very active in the messianic movement before the Arab conquest of Babylonia. Arab sources note that he was in Medina in c. 623. Bustanai has other names and nicknames in Arabic and Christian sources. It seems that at the beginning of his activity he fought with the Muslim tribes, but he decided to sign an agreement with them in which he represented the Jews of Babylonia. At that time he received from the Muslim conqueror the Persian woman, an annual rent, and recognition as an exilarch. Bustanai was killed in a battle in 638. His sons by his Jewish wife were Hisdai (Gamil) and Bardai (Haled).

tr.
met

Izdawar (Izduna) "Don des Anges" de Perse, geb. circa 600, Prinses van Persië.

Uit dit huwelijk 2 zonen:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hisdai*619  †685  66
Haninaï*620  †689  69


Robert III de Sablé
 
Robert III de Sablé, geb. Sablé-Sur-Sarthe [Frankrijk], Seigneur de Sablé, ovl. in 1154.


Robert III de Sablé.
Sommaire 1 Biographie 2 Donateur 3 Famille 4 Notes et références 5 Sources Biographie Le fils de Lisiard avait été élevé avec Foulque V d'Anjou, dit le jeune, dont il était frère de lait, ce qui lui valut l'amitié et l'indulgence constante du comte Geoffroi, malgré ses nombreuses révoltes. Il avait pris part à la lutte de son père contre Geoffroy Plantagenet, qui lui restitua la terre de la Suze aussitôt après la mort de son père. Mais poussé par les conseils d'Hugues de Mathefelon et de Thibault, son fils, il porta la dévastation de Briollay à Angers, de la Suze et de Sablé jusqu'au Mans, l'année de la mort du roi Henri Ier d'Angleterre (1135). Geoffroi le battit, prit de nouveau la Suze et Robert dut recourir à l'intercession d'Ulger, évêque d'Angers, et d'Hugues de Saint-Calais, évêque du Mans, et faire de nouveau hommage lige au vainqueur pour obtenir cette seconde paix.

Quelques années plus tard, en 1144, secondé par Elie, propre fils de Geoffroi, et par la plupart des barons angevins, il recommença la guerre. Le comte jugea prudent de protéger ses terres par la construction sur la Sarthe, entre Sablé et Angers, d'une forteresse qu'il nomma le Châteauneuf. Ses troupes, repoussées d'abord, revinrent plus nombreuses et les Saboliens durent s'enfuir jusque dans leurs murs. Robert implora de nouveau la paix qu'il obtint du prince magnanime, inquiet d'ailleurs de la tournure que prenaient ses affaires en Angleterre. La Chronique d'Anjou signale cette paix en 1146, pax fit inter barones et comitem.

Donateur Malgré toutes ses guerres, Robert III songea à confirmer les largesses de ses ancêtres envers Marmoutier. Il fut un des bienfaiteurs de l'hôpital d'Angers. Il confirma à Saint-Nicolas de Sablé les dîmes des défrichements de la forêt de Brion, le jour que Geoffroi, évêque d'Angers, consacra l'église de Saint-Denis-d'Anjou (Gilles Ménage dit : Geoffroi, évêque du Mans, consacrant l'église d'Angon).

La principale fondation de Robert III fut celle de l'abbaye de Bellebranche qu'il donna aux Cisterciens. On raconte qu'une tentative de fondation religieuse y avait eu lieu en 10981. La fondation de Robert est datée de 1152, et peut être regardée comme un de ses actes in extremis.

Article détaillé : abbaye de Bellebranche. Famille Robert III était le fils de Lisiard de Sablé et de Tiphaine, dite Chevrière de Briollay.

Robert prit pour épouse Hersende d'Anthenaise; ils eurent de leur mariage :.

Robert IV, successeur de son père dans la seigneurie de Sablé, La Suze et Briollay ; Geoffroi, pour lequel Robert, son frère, fit une fondation d'une messe quotidienne au prieuré de Solesmes, et qui fut inhumé dans l'église sous le crucifix. Sa statue tombale mutilée existe encore, portant sur la poitrine un écu chargé de l'aigle, meuble des armoiries de la famille. Le chevalier est vêtu d'une cotte de maille : on l'a pris longtemps pour Geoffroi Ier de Sablé, fondateur du prieuré ; Hersende, abbesse du Ronceray. On voit combien cette abbaye fut toujours en faveur dans la famille de Sablé : Burgonde, veuve de Renaud de Château-Gontier, s'y fit religieuse et devint prieure d'Avesnières. Hersende, mère de notre abbesse, s'y retira après la mort de son mari et paraît une fois, au moins, au rang des religieuses. Sa fille fit profession avant 1169 : elle paraît toujours dans un rang honorable, et même simple religieuse avant la plupart des officières : pour la démission des droits de Luc de Chemazé (1169) ; pour un accord avec le sénéchal Étienne portant règlement de la maison de l'hôpital (1183) ; dans une charte au sujet du moulin d'Épinard (1183). Elle est seule avec l'abbesse Emma, traitant une affaire avec l'évêque de Nantes (1183). Enfin, elle est prieure d'Avesnières avant 1190, et avec Marie de Sainte-Suzanne, probablement de la famille de Beaumont-au-Maine, pour une concession de terrain à l'Hôtel-Dieu. Hersende est abbesse avant 1196, donne cette année-là un domaine aux Bonshommes d'Angers, s'occupe activement des frères de l'Hôtel-Dieu, et des droits de son monastère sur l'administration intérieure de la maison, en appelle pour ces difficultés à Jean sans Terre, qui confie l'affaire à Guillaume des Roches, son sénéchal et proche parent de l'abbesse (1200). Elle s'adresse à Guillaume, évêque d'Angers, contre les mêmes religieux qui voulaient méconnaître son autorité dans l'élection du prieur (1209). Aux Bonshommes d'Angers, elle fait d'importantes concessions en 1211 et 1214 ; forme une association de prières avec le curé de Bonlieu (1216), reconnaît les droits de l'Abbaye de Fontaine-Daniel à la Ferté-Painel, en 1218, et meurt en 1220, après avoir concédé un cellier à l'abbaye de la Mélinais ; Marguerite, femme, en 1189-1198, de Pierre de Chemillé, qui donne aux moines du Loroux la terre de Fracta Rota, ayant appartenu autrefois à Robert II de Sablé, bisaïeul de Marguerite. Celle-ci était peut-être marraine de Marguerite, femme de Guillaume des Roches, sa nièce.

 

tr.
met

Herssende d'Anthenaise, dr. van Savary d'Anthenaise.

 

Uit dit huwelijk een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Robert IV*1150  †1193  43


Herssende d'Anthenaise
 
Herssende d'Anthenaise.

 

tr.
met

Robert III de Sablé, zn. van Liziard de Sablé en Tiphaine (Jeanne) de Briollay Chevrière, geb. Sablé-Sur-Sarthe [Frankrijk], Seigneur de Sablé, ovl. in 1154.

 


Robert III de Sablé.
Sommaire 1 Biographie 2 Donateur 3 Famille 4 Notes et références 5 Sources Biographie Le fils de Lisiard avait été élevé avec Foulque V d'Anjou, dit le jeune, dont il était frère de lait, ce qui lui valut l'amitié et l'indulgence constante du comte Geoffroi, malgré ses nombreuses révoltes. Il avait pris part à la lutte de son père contre Geoffroy Plantagenet, qui lui restitua la terre de la Suze aussitôt après la mort de son père. Mais poussé par les conseils d'Hugues de Mathefelon et de Thibault, son fils, il porta la dévastation de Briollay à Angers, de la Suze et de Sablé jusqu'au Mans, l'année de la mort du roi Henri Ier d'Angleterre (1135). Geoffroi le battit, prit de nouveau la Suze et Robert dut recourir à l'intercession d'Ulger, évêque d'Angers, et d'Hugues de Saint-Calais, évêque du Mans, et faire de nouveau hommage lige au vainqueur pour obtenir cette seconde paix.

Quelques années plus tard, en 1144, secondé par Elie, propre fils de Geoffroi, et par la plupart des barons angevins, il recommença la guerre. Le comte jugea prudent de protéger ses terres par la construction sur la Sarthe, entre Sablé et Angers, d'une forteresse qu'il nomma le Châteauneuf. Ses troupes, repoussées d'abord, revinrent plus nombreuses et les Saboliens durent s'enfuir jusque dans leurs murs. Robert implora de nouveau la paix qu'il obtint du prince magnanime, inquiet d'ailleurs de la tournure que prenaient ses affaires en Angleterre. La Chronique d'Anjou signale cette paix en 1146, pax fit inter barones et comitem.

Donateur Malgré toutes ses guerres, Robert III songea à confirmer les largesses de ses ancêtres envers Marmoutier. Il fut un des bienfaiteurs de l'hôpital d'Angers. Il confirma à Saint-Nicolas de Sablé les dîmes des défrichements de la forêt de Brion, le jour que Geoffroi, évêque d'Angers, consacra l'église de Saint-Denis-d'Anjou (Gilles Ménage dit : Geoffroi, évêque du Mans, consacrant l'église d'Angon).

La principale fondation de Robert III fut celle de l'abbaye de Bellebranche qu'il donna aux Cisterciens. On raconte qu'une tentative de fondation religieuse y avait eu lieu en 10981. La fondation de Robert est datée de 1152, et peut être regardée comme un de ses actes in extremis.

Article détaillé : abbaye de Bellebranche. Famille Robert III était le fils de Lisiard de Sablé et de Tiphaine, dite Chevrière de Briollay.

Robert prit pour épouse Hersende d'Anthenaise; ils eurent de leur mariage :.

Robert IV, successeur de son père dans la seigneurie de Sablé, La Suze et Briollay ; Geoffroi, pour lequel Robert, son frère, fit une fondation d'une messe quotidienne au prieuré de Solesmes, et qui fut inhumé dans l'église sous le crucifix. Sa statue tombale mutilée existe encore, portant sur la poitrine un écu chargé de l'aigle, meuble des armoiries de la famille. Le chevalier est vêtu d'une cotte de maille : on l'a pris longtemps pour Geoffroi Ier de Sablé, fondateur du prieuré ; Hersende, abbesse du Ronceray. On voit combien cette abbaye fut toujours en faveur dans la famille de Sablé : Burgonde, veuve de Renaud de Château-Gontier, s'y fit religieuse et devint prieure d'Avesnières. Hersende, mère de notre abbesse, s'y retira après la mort de son mari et paraît une fois, au moins, au rang des religieuses. Sa fille fit profession avant 1169 : elle paraît toujours dans un rang honorable, et même simple religieuse avant la plupart des officières : pour la démission des droits de Luc de Chemazé (1169) ; pour un accord avec le sénéchal Étienne portant règlement de la maison de l'hôpital (1183) ; dans une charte au sujet du moulin d'Épinard (1183). Elle est seule avec l'abbesse Emma, traitant une affaire avec l'évêque de Nantes (1183). Enfin, elle est prieure d'Avesnières avant 1190, et avec Marie de Sainte-Suzanne, probablement de la famille de Beaumont-au-Maine, pour une concession de terrain à l'Hôtel-Dieu. Hersende est abbesse avant 1196, donne cette année-là un domaine aux Bonshommes d'Angers, s'occupe activement des frères de l'Hôtel-Dieu, et des droits de son monastère sur l'administration intérieure de la maison, en appelle pour ces difficultés à Jean sans Terre, qui confie l'affaire à Guillaume des Roches, son sénéchal et proche parent de l'abbesse (1200). Elle s'adresse à Guillaume, évêque d'Angers, contre les mêmes religieux qui voulaient méconnaître son autorité dans l'élection du prieur (1209). Aux Bonshommes d'Angers, elle fait d'importantes concessions en 1211 et 1214 ; forme une association de prières avec le curé de Bonlieu (1216), reconnaît les droits de l'Abbaye de Fontaine-Daniel à la Ferté-Painel, en 1218, et meurt en 1220, après avoir concédé un cellier à l'abbaye de la Mélinais ; Marguerite, femme, en 1189-1198, de Pierre de Chemillé, qui donne aux moines du Loroux la terre de Fracta Rota, ayant appartenu autrefois à Robert II de Sablé, bisaïeul de Marguerite. Celle-ci était peut-être marraine de Marguerite, femme de Guillaume des Roches, sa nièce.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Robert IV*1150  †1193  43


Savary d'Anthenaise
 
Savary d'Anthenaise.

 


Hij krijgt een dochter:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Herssende     


Hamelin d'Anthenaise
 
Hamelin d'Anthenaise.

 


Hij krijgt een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Savary     


Gaucelin d'Anthenaise
 
Gaucelin d'Anthenaise.

tr.
met

Agnes de Bazougers, dr. van Hugues de Bazougers en Alpais de Lavardin.

Uit dit huwelijk een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hamelin     


Agnes de Bazougers
Agnes de Bazougers.

tr.
met

Gaucelin d'Anthenaise.

 

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hamelin     


Hugues de Bazougers
Hugues de Bazougers, geb. circa 972, ovl. in 1014, begr. Hugues.

 

tr.
met

Alpais de Lavardin, dr. van Raoul II ou III de Beaumont au Maine (Vicomte du Maine, Vicomte du Mans, Seigneur de Gallardon -Vicomte de Sainte-Suzanne) en Godehilde de Belleme.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Agnes     


Alpais de Lavardin
Alpais de Lavardin.

  • Vader:
    Raoul II ou III de Beaumont au Maine, geb. Le Mans [Frankrijk] in 960, Vicomte du Maine, Vicomte du Mans, Seigneur de Gallardon -Vicomte de Sainte-Suzanne, ovl. in 1015, tr. met

tr.
met

Hugues de Bazougers, zn. van Lisois le Vieux de Craon en NN de Bazougers, geb. circa 972, ovl. in 1014, begr. Hugues.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Agnes     


NN de Bazougers
NN de Bazougers.

tr.
met

Lisois le Vieux de Craon, zn. van André I de Craon en Agnès d'Anjou, geb. circa 959.

 

Uit dit huwelijk 2 zonen:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Suhard I*982  †1037  55
Hugues*972  †1014  42


Liziard de Sablé
 
Liziard de Sablé, geb. in 1100, ovl. in 1145.


Liziard de Sablé.
Lisiard de Sablé était un seigneur de Sablé au xiie siècle. Il est le fils de Robert II de Sablé et d'Hersende de la Suze.

Sommaire 1 Biographie 2 Famille 3 Notes et références 4 Sources Biographie Lisiard de Sablé1 se fait connaître d'abord par ses revendications contre le prieuré de Sablé, au sujet des dons de son aïeul et de son père ; il finit par réduire ses exigences au droit de punir les voleurs saisis sur le fief des moines. Il eut des procédés semblables envers l'abbaye de Saint Vincent dans le fief de Noyen et s'en désista avec peine. Vers le même temps, alors que Geoffroy, son fils, était encore tout jeune, puerulus, il assistait le comte Foulque le jeune cédant les Ponts-de-Cé à l'abbaye de Fontevrault, paraissait à la consécration de l'église de ce monastère, en 1119, donnait aux religieuses en commun avec le comte la terre de Boisfroterel ; enfin, avec sa femme, donnait au Ronceray le moulin de Rossereio et deux masures en Morannes. Il augmenta les fondations des siens en faveur de Marmoutier.

Avec lui la famille commence à devenir batailleuse. Lisiard débuta par une guerre acharnée contre le jeune seigneur de Laval, Guy III de Laval, on ne sait à quel sujet, et, pour protéger son château de Sablé, en construisit un dans les terres du prieuré de Saint-Loup, avec une maison forte pour Hugue Normand, son fidèle. C'est longtemps après, en 1123, qu'il régla l'indemnité promise aux religieux. Gilles Ménage avait compris que ce règlement était contemporain de la construction du château : il est postérieur de plusieurs années, olim, dit le texte, ce qui permet de placer la guerre contre Guy de Laval, adhuc juvenis, avant celle qui va suivre, où les deux seigneurs se trouvèrent ligués contre le roi d'Angleterre.

En 1118, au mois de novembre, il était à la suite du comte au siège d'Alençon, et le 18 décembre commandait l'avant-garde, assisté de Guy III de Laval, de Robert de Semilly, de Gautier de Mayenne, d'Hugues de Mathefelon et Thibault, son fils, de Maurice de Craon, à la bataille de Séez, où il infligea à Henri Ier d'Angleterre une défaite célèbre, transformée par Orderic Vital en une simple escarmouche, mais qui en réalité coûta quatre mille hommes au roi d'Angleterre2.

Article détaillé : Bataille de Sées. Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze-sur-Sarthe, de Briollay par son mariage, se trouva si puissant qu'il osa entrer dans la coalition des comtes de Thouars, de Parthenay, des seigneurs de Blaison, de Laval et autres, contre Geoffroy Plantagenet3. Pour son compte, il fit des courses jusqu'aux portes d'Angers.

Son fils Robert était déjà dans le complot. Mais Geoffroy prit et brûla Briollay, pilla la campagne de Sablé et poussa jusqu'à la Suze dont il s'empara et qu'il garda jusqu'à la mort de Lisiard, après 1130.

L'abbé Angot ne croit pas devoir attribuer à Lisiard de Sablé l'histoire d'un Lisiard qui fit prendre un comte du Maine dans un lieu d'asile, ce pour quoi il fut condamné par le concile de Chartres en 1128. Le comte du Maine était en 1128 le comte d'Anjou, Foulque le jeune, époux de la fille d'Hélie de la Flèche. Ménage veut qu'on lise dans le texte vicomte au lieu de comte. Ce serait Raoul, fils d'Hubert II de Beaumont-au-Maine, dont on ne raconte rien de pareil.

Lisiard avait épousé Tiphaine, dite Chevrière de Briollay, fille de Geoffroi de Briollay et de Sermoise (Sermaise) près de Jarzé.

Tiphaine était sœur aînée d'Exulate, dame de Château-Gontier, et de Pétronille, et se trouva ainsi héritière avant 1112 de la terre de Briollay, qui s'ajoutait, suivant les traditions de la famille, aux autres héritages de son père et de l'aïeul de son mari. Chevrière de Briollay avait assisté en 1103 au don de l'église de Jarzé à Saint-Maurice, approuvé en 1112 celui que son père avait fait à Saint-Serge en Écouflant. En 1120, elle assista à l'ingrès au Ronceray d'Agnès, fille de Garnier Robin ; en 1123 au règlement de son mari avec le prieuré de Saint-Loup.

Famille Lisiard et Tiphaine eurent pour fils :.

Robert III ; Geoffroi, cité avec son frère dans une charte rétrospective de son père et de son grand-père Robert II de Sablé, et dans une autre en qualité de puerulus. Ménage leur donne encore à tort un fils nommé Ugolin, confondant, comme l'a fait remarquer Ernest Laurain4, Lisiard d'Amboise, auteur à Sablé de plusieurs dons en faveur de Marmoutier et père de ce Jean Ugolin, avec Lisiard de Sablé.

tr.
met

Tiphaine (Jeanne) de Briollay Chevrière, dr. van Geoffroy de Briollay Chevrière en Gervaise de Beauvau, geb. circa 1105.

Uit dit huwelijk een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Robert Sablé-Sur-Sarthe [Frankrijk] †1154   


Tiphaine (Jeanne) de Briollay Chevrière
Tiphaine (Jeanne) de Briollay Chevrière, geb. circa 1105.

tr.
met

Liziard de Sablé, geb. in 1100, ovl. in 1145.

 


Liziard de Sablé.
Lisiard de Sablé était un seigneur de Sablé au xiie siècle. Il est le fils de Robert II de Sablé et d'Hersende de la Suze.

Sommaire 1 Biographie 2 Famille 3 Notes et références 4 Sources Biographie Lisiard de Sablé1 se fait connaître d'abord par ses revendications contre le prieuré de Sablé, au sujet des dons de son aïeul et de son père ; il finit par réduire ses exigences au droit de punir les voleurs saisis sur le fief des moines. Il eut des procédés semblables envers l'abbaye de Saint Vincent dans le fief de Noyen et s'en désista avec peine. Vers le même temps, alors que Geoffroy, son fils, était encore tout jeune, puerulus, il assistait le comte Foulque le jeune cédant les Ponts-de-Cé à l'abbaye de Fontevrault, paraissait à la consécration de l'église de ce monastère, en 1119, donnait aux religieuses en commun avec le comte la terre de Boisfroterel ; enfin, avec sa femme, donnait au Ronceray le moulin de Rossereio et deux masures en Morannes. Il augmenta les fondations des siens en faveur de Marmoutier.

Avec lui la famille commence à devenir batailleuse. Lisiard débuta par une guerre acharnée contre le jeune seigneur de Laval, Guy III de Laval, on ne sait à quel sujet, et, pour protéger son château de Sablé, en construisit un dans les terres du prieuré de Saint-Loup, avec une maison forte pour Hugue Normand, son fidèle. C'est longtemps après, en 1123, qu'il régla l'indemnité promise aux religieux. Gilles Ménage avait compris que ce règlement était contemporain de la construction du château : il est postérieur de plusieurs années, olim, dit le texte, ce qui permet de placer la guerre contre Guy de Laval, adhuc juvenis, avant celle qui va suivre, où les deux seigneurs se trouvèrent ligués contre le roi d'Angleterre.

En 1118, au mois de novembre, il était à la suite du comte au siège d'Alençon, et le 18 décembre commandait l'avant-garde, assisté de Guy III de Laval, de Robert de Semilly, de Gautier de Mayenne, d'Hugues de Mathefelon et Thibault, son fils, de Maurice de Craon, à la bataille de Séez, où il infligea à Henri Ier d'Angleterre une défaite célèbre, transformée par Orderic Vital en une simple escarmouche, mais qui en réalité coûta quatre mille hommes au roi d'Angleterre2.

Article détaillé : Bataille de Sées. Lisiard, seigneur de Sablé, de la Suze-sur-Sarthe, de Briollay par son mariage, se trouva si puissant qu'il osa entrer dans la coalition des comtes de Thouars, de Parthenay, des seigneurs de Blaison, de Laval et autres, contre Geoffroy Plantagenet3. Pour son compte, il fit des courses jusqu'aux portes d'Angers.

Son fils Robert était déjà dans le complot. Mais Geoffroy prit et brûla Briollay, pilla la campagne de Sablé et poussa jusqu'à la Suze dont il s'empara et qu'il garda jusqu'à la mort de Lisiard, après 1130.

L'abbé Angot ne croit pas devoir attribuer à Lisiard de Sablé l'histoire d'un Lisiard qui fit prendre un comte du Maine dans un lieu d'asile, ce pour quoi il fut condamné par le concile de Chartres en 1128. Le comte du Maine était en 1128 le comte d'Anjou, Foulque le jeune, époux de la fille d'Hélie de la Flèche. Ménage veut qu'on lise dans le texte vicomte au lieu de comte. Ce serait Raoul, fils d'Hubert II de Beaumont-au-Maine, dont on ne raconte rien de pareil.

Lisiard avait épousé Tiphaine, dite Chevrière de Briollay, fille de Geoffroi de Briollay et de Sermoise (Sermaise) près de Jarzé.

Tiphaine était sœur aînée d'Exulate, dame de Château-Gontier, et de Pétronille, et se trouva ainsi héritière avant 1112 de la terre de Briollay, qui s'ajoutait, suivant les traditions de la famille, aux autres héritages de son père et de l'aïeul de son mari. Chevrière de Briollay avait assisté en 1103 au don de l'église de Jarzé à Saint-Maurice, approuvé en 1112 celui que son père avait fait à Saint-Serge en Écouflant. En 1120, elle assista à l'ingrès au Ronceray d'Agnès, fille de Garnier Robin ; en 1123 au règlement de son mari avec le prieuré de Saint-Loup.

Famille Lisiard et Tiphaine eurent pour fils :.

Robert III ; Geoffroi, cité avec son frère dans une charte rétrospective de son père et de son grand-père Robert II de Sablé, et dans une autre en qualité de puerulus. Ménage leur donne encore à tort un fils nommé Ugolin, confondant, comme l'a fait remarquer Ernest Laurain4, Lisiard d'Amboise, auteur à Sablé de plusieurs dons en faveur de Marmoutier et père de ce Jean Ugolin, avec Lisiard de Sablé.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Robert Sablé-Sur-Sarthe [Frankrijk] †1154   


Geoffroy de Briollay Chevrière
Geoffroy de Briollay Chevrière, geb. circa 1080.

tr.
met

Gervaise de Beauvau, dr. van Jean de Beauvau, geb. Jarzé [Frankrijk] circa 1080, ovl. Briollay [Frankrijk] in 1111.

Uit dit huwelijk een dochter:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Tiphaine*1105     


Gervaise de Beauvau
Gervaise de Beauvau, geb. Jarzé [Frankrijk] circa 1080, ovl. Briollay [Frankrijk] in 1111.

tr.
met

Geoffroy de Briollay Chevrière, zn. van Arthaud de Briollay, geb. circa 1080.

Uit dit huwelijk een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Tiphaine*1105     


Jean de Beauvau
Jean de Beauvau.


Hij krijgt een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Gervaise*1080 Jarzé [Frankrijk] †1111 Briollay [Frankrijk] 31


Geoffroy de Beauvau
Geoffroy de Beauvau.

tr.
met

Mahaut d'Argouges, dr. van Charles d'Argouges.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean     


Mahaut d'Argouges
Mahaut d'Argouges.

tr.
met

Geoffroy de Beauvau, zn. van Giraud de Beauvau.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean     


Charles d'Argouges
Charles d'Argouges.


Hij krijgt een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Mahaut     


Torf d'Argouges
Torf d'Argouges.


Hij krijgt een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Charles     


Bernard d'Argouges
Bernard d'Argouges.


Hij krijgt een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Torf