Cees Hagenbeek
Alide de Montferrand
Alide de Montferrand.

tr.
met

Eustache de Hognoul, zn. van Humbert d'Awans deLexhy (Chevalier, Châtelain de Waremme) en Juwette à la Courte Coxhe de Rulant de Hozemont (Comtesse de Hozémont), le vieux franchomme de Hognoul, Frognut de Villers-l'Evêque, ovl. op 15 nov 1266.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Eustache     


Iwen de Montferrand
Iwen de Montferrand, seigneur de Montferrand.

tr.
met

NN de Gelinden.

Uit dit huwelijk 7 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Alide     


NN de Gelinden
NN de Gelinden.

tr.
met

Iwen de Montferrand, seigneur de Montferrand.

Uit dit huwelijk 7 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Alide     


Jean de Latour de Hannut
Jean de Latour de Hannut, geb. circa 1250, Vicomte et chatelain de Hannut.

tr. circa 1270
met

Jacquette de Blehen, dr. van Gérard de Blehen en Françoise de Hemricourt, geb. in 1248.

Uit dit huwelijk een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Wathi*1275     


Jacquette de Blehen
Jacquette de Blehen, geb. in 1248.

tr. circa 1270
met

Jean de Latour de Hannut, zn. van Heyneman II de la Tour de Hannut en Agnès de Hemptinne, geb. circa 1250, Vicomte et chatelain de Hannut.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Wathi*1275     


Gérard de Blehen
Gérard de Blehen, geb. circa 1199, ovl. Blehen [België] in 1280.

tr. circa 1235
met

Françoise de Hemricourt, dr. van Thomas le Vieux de Hemricourt en Hawilde de Hottenburghe.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jacquette*1248     


Françoise de Hemricourt
Françoise de Hemricourt.

 

tr. circa 1235
met

Gérard de Blehen, zn. van Johan dit de Jardegnée de Blehen (Bourgmestre de Tirlemont, bailly de Hannut), geb. circa 1199, ovl. Blehen [België] in 1280.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jacquette*1248     


Thomas le Vieux de Hemricourt
Thomas le Vieux de Hemricourt.

Thomas le Vieux de Hemricourt.
Se bat à Steppes en 1213, chevalier, seigneur de Hemricourt, Lantremange, Crenewick , chevalier, seigneur de Hemricourt et Lantremange.

tr.
met

Hawilde (Yde) de Hottenburghe (de Huldenberg), dr. van Heyneman de Hottenburghe (ridder).

 

Uit dit huwelijk 6 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Françoise     
Guillaume  †1256   


Hawilde de Hottenburghe
 
Hawilde (Yde) de Hottenburghe (de Huldenberg).

 

tr.
met

Thomas le Vieux de Hemricourt, zn. van Fastré de Hemricourt.

Thomas le Vieux de Hemricourt.
Se bat à Steppes en 1213, chevalier, seigneur de Hemricourt, Lantremange, Crenewick , chevalier, seigneur de Hemricourt et Lantremange.

Uit dit huwelijk 6 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Françoise     
Guillaume  †1256   


Heyneman de Hottenburghe
 
Heyneman de Hottenburghe, ridder.

 


Hij krijgt een dochter:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Hawilde     


Fastré de Hemricourt
Fastré de Hemricourt.


Hij krijgt een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Thomas     


Thomas de Hemricourt
Thomas de Hemricourt, geb. voor 1140, ovl. circa 1185.

Thomas de Hemricourt.
Thomas de Hemricourtet son frère Amiel, tous deux chevaliers, se signalèrent à la bataille des Steppes, près d Houtaing L'Eveque, le 13 octobre 1213. Ces deux frères eurent une guerre à soutenir contre le chevalier brabançon nommé Heyneman de Hotteburge. Ce dernier ayant été tué dans la bataille, les deux parties firent la paix et pour mieux la consolider, les deux chevaliers de Hemricourt épousèrent deux des 6 filles de Heyneman.
Concernant la bataille de Steppes, Renier de Saint Jacques (1157-1230) écrivit.
"Notre armée consacra la journée du samedi (12 octobre) à se rapprocher de l'ennemi; elle put, de la sorte, passer la nuit au village du nom de Lens sur Geer, tandis que le comte de Looz avec les siens la passait encore à Brusthem. Cette nuit même, des messages s'échangèrent entre le camp de l'évêque et celui du comte, et l'on convint que vers minuit, on se lèverait de part et d'autre, de façon à réunir au point du jour, les forces des deux années, en un lieu nommé Steppes. Ainsi fut-il fait. Comme on se l'était promis, la jonction s'effectua dans cette campagne.
"Un des nôtres s'élançant alors sur un cheval des plus rapides, s'en fut sommer le duc de n'avoir pas à se retirer du lieu où il campait, mais d'y attendre Monseigneur qui l'y voulait rencontrer pour le combattre. Le comte lui fit tenir le même message et lui manda que, venu pour remplir son devoir de vassal, il ne pouvait, sans trahir son souverain, manquer de l'assister dans ce juste combat.
"Nos divers corps de troupes ainsi réunis, les nôtres rangèrent leurs bataillons; ils choisirent pour chef d'une aile de leur armée le comte de Looz qu'appuyaient ses chevaliers. A la tête de l'autre aile, ils placèrent Thierry de Rochefort avec les Dinantais, au milieu les Liégeois, les Hutois et toutes les milices épiscopales.
"Le duc, si l'orgueil n'avait chez lui dominé la terreur, eût dû chercher à battre en retraite. Il disposa pourtant ses troupes en bon ordre, leur fit occuper un monticule qui dominait légèrement le reste de la plaine, plaçant ainsi les nôtres dans la vallée de façon à ce que les rayons du soleil vinssent leur donner dans les yeux. Il promit à ceux qui seraient les plus forts et les plus vaillants chevaliers de son armée, une récompense inestimable, s'ils parvenaient, soit à s'emparer du comte de Looz, soit à le frapper de mort. Puis, déposant son armure ordinaire, il la fit revêtir à un chevalier appelé Henri de Holdenberg. Celui-ci devait ainsi passer pour le duc, tandis que le duc lui-même, dépouillé de sa propre armure, serait plus assuré de n'être pas reconnu.
"Petit à petit les deux armées s'étaient rapprochées. Un assez faible espace les séparait. Nos fantassins, fichant alors en terre leurs lances, la pointe inclinée en avant, avaient formé devant l'ennemi comme une muraille d'acier. Ils avaient répondu à ses clameurs, par de plus vigoureuses; à la poussière qu'il leur lançait dans les yeux, par de plus épais nuages de poussière.
"Ce fut à ce moment que l'évêque, arrivant au milieu de ses hommes d'armes, les conjura de confesser leurs fautes et de faire leur acte de contrition; puis leur donna l'absolution. Pour la recevoir, tous s'étaient profondément inclinés;.
"-Voyez", s'écriaient les Brabançons, en les insultant, voyez comme ils demandent grâce, comme ils s'humilient pour que nous ayons pitié d'eux".
"Mais déjà le comte de Looz, jugeant l'heure venue d'engager la bataille, s'était jeté en avant suivi de sa phalange. Trois fois à haute voix, trois fois il avait répété son cri de guerre, le nom de son comté : Looz ! et il s'était audacieusement lancé dans les rangs ennemis, invitant du geste les autres corps d'armée à l'imiter.
"Ce fut sur lui aussitôt que se concentra toute l'ardeur du combat. Les chevaliers du duc s'efforçaient, ainsi qu'ils se l'étaient promis, ou de le saisir ou de l'immoler. Mais lui, pareil en vaillance à Olivier ou Roland, se défendait du bouclier et du glaive. Voici pourtant qu'il se trouve à peu près seul, escorté au plus de quelques-uns des siens, au milieu des rangs ennemis. Plus rapide que l'aigle, Henri, le prieur de Maestricht, Henri son frère, vole à son aide avec le reste de ses fidèles. Ce n'est plus un clerc, c'est un chevalier; ce n'est plus un prieur vous diriez Hector ou Achille.
"Le cheval du comte avait eu une jambe coupée et son maître était réduit à se défendre en fantassin. Les siens le hissèrent sur un autre cheval, et, tous luttant avec une audace nouvelle abattirent le chevalier qui avait revêtu les armes du duc de Brabant. A l'approche de la flamme, la cire ne se fond et ne s'écoule pas plus rapidement que ne le firent, chassés ou décimés par le glaive, ceux qui s'étaient flattés de s'emparer du comte.
"Or, pendant que, de ce côté, nos braves luttaient ainsi, répandant le carnage dans les rangs ennemis, ceux qui combattaient à l'autre extrémité, Thierry de Rochefort et ses compagnons, enfonçaient avec autant de vaillance les bataillons en face d'eux, et n'en faisaient pas un moindre carnage. Les Liégeois et les Hutois, toutes nos troupes auxiliaires enfin, s'étaient jetés avec une égale furie sur ceux qui leur étaient opposés. Comme des loups rapaces mettent en fuite un troupeau de brebis, ainsi les Liégeois, brûlant du désir de venger leurs injures, à coups de haches, de poignards, d'épées et de couteaux, éventraient les Brabançons.
"Le duc et ses alliés constatant la tournure que prenait le combat, se reconnurent hors d'état, incapables de soutenir plus longtemps le choc. Les cavaliers prirent la fuite, et il ne resta aux fantassins qu'à se rendre ou à se laisser tuer. Les nôtres, trait digne de remarque, ne se souciaient pas du butin; ils ne songeaient qu'à abattre l'ennemi.
"Aussi, le duc d'Ardenne, voyant la cause de son parent succomber si misérablement, feignit de fuir à son tour et, rencontrant les gens du comte de Looz. "Fuyez, malheureux; fuyez", leur cria-t-il, "votre maître est mort et l'évêque est prisonnier" !.
"Epouvantés de cette nouvelle, ces hommes commençaient à battre en retraite quand bientôt, au contraire, se firent entendre de bruyants cris de victoire. Rapides comme l'aigle, ils revinrent prendre part à la mêlée.
"Notre armée, toujours abattant et tuant l'ennemi, avait déjà fait un mille à sa poursuite. Quand ces troupiers rencontrèrent les morts, maints d'entre eux les dépouillèrent et se mirent à enlever tout ce qui se trouvait dans les bagages des vaincus. Ainsi se fit-il que les traînards tirèrent profit matériel de leur espèce de désertion, tandis que les braves n'obtenaient rien.
"Les Brabançons cependant, -- grâces en soient rendues à la justice divine et aux mérites de saint Lambert, -- continuèrent à s'enfuir. Ces fuyards, nos chevaliers et tous ceux des nôtres qui se trouvaient montés sur des chevaux bardés de fer, les renversaient sous le poitrail de leurs montures. Nos piétons, aussitôt, cherchaient le défaut de la cuirasse de ces misérables, leur arrachaient leur casque, les achevaient à coups de hache et de coutelas, puis sans s'inquiéter de recueillir les dépouilles, ne se lassaient pas de reprendre la poursuite. Celle-ci ne cessa que, quand, toujours frappant et toujours faisant des prisonniers, on fut arrivé aux villages de Capendael et de Hallet. Là seulement nos gens s'arrêtèrent, accablés sous les fatigues de ce long combat. L'orgueil du duc était abaissé, et lui-même, suivi seulement de quelque-uns des siens, avait dû chercher un asile sur son propre territoire.
"Cette victoire avait été remportée à midi, le jour du dimanche où la messe s'ouvre par ces paroles : "Vous êtes juste, Seigneur", le trois des ides d'octobre.
"Rien n'est aussi prompt que la renommée : dès trois heures, Liége apprenait l'heureuse nouvelle. Aussitôt les cloches, longtemps muettes, sonnèrent à toutes volées; les femmes, les jeunes filles, les veuves décorèrent de lampes innombrables et de nombreux cierges la façade de la cathédrale. La harpe sacrée, qui n'avait plus laissé entendre que les chants de deuil sur les douleurs de la patrie, se répandit en accents de joie et d'actions de grâces.
"On sait que le soleil, aux rayons d'un éclat des plus brillants, devait donner en plein dans les yeux de nos soldats. Mais à l'heure de la bataille il était voilé par l'effet d'un épais nuage et ne causait pas la moindre gêne aux nôtres.
"La nuit tombait quand l'évêque, les principaux chefs et l'armée entière abandonnèrent enfin le massacre des Amalécites, je veux dire des Brabançons : comme les gerbes jonchent la terre au temps des moissons, ainsi dans les champs où repassaient les vainqueurs, les cadavres des vaincus gisaient, tristes restes, dépouillés de tout vêtement, mains, pieds et têtes coupés, et ce qui est plus honteux à dire déshonorés par de plus abjectes mutilations. C'était l'oeuvre à laquelle s'étaient livrés, pendant que les autres luttaient au fort de la mêlée, ces gens qui d'abord avaient pris la fuite au cri poussé par le duc d'Ardenne....
"C'est le moment maintenant de parler du nombre des morts et des prisonniers d'après la relation véridique que nous ont donnée des gens mêmes qui ont enterré les cadavres. Le chiffre des tués s'élève donc à deux mille cinq cents, y compris ceux qui ont péri dans l'aller et le retour de l'expédition de Tongres. Quant au nombre des captifs, il a été si considérable qu'on ne peut l'indiquer. Ceux-là seuls l'ont bien connu qui en ont tiré de très fortes rançons....
"De notre côté, 27 braves ont succombé; parmi ceux-ci le chevalier Anselme de Fléron, notre voisin et notre parent. Nous croyons cependant que la plupart n'ont péri que sous les coups des nôtres; par suite des erreurs causées par la diversité des langues romanes et teutoniques, on ne se reconnaissait pas les un les autres. Nos gens achevaient indistinctement ceux qu'ils voyaient renversés. Quelques-uns des nôtres aussi furent faits prisonniers et les Brabançons en tirèrent une forte rançon.

tr.
met

Hawilde .

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Fastré     


Hawilde
Hawilde .

tr.
met

Thomas de Hemricourt, geb. voor 1140, ovl. circa 1185.

Thomas de Hemricourt.
Thomas de Hemricourtet son frère Amiel, tous deux chevaliers, se signalèrent à la bataille des Steppes, près d Houtaing L'Eveque, le 13 octobre 1213. Ces deux frères eurent une guerre à soutenir contre le chevalier brabançon nommé Heyneman de Hotteburge. Ce dernier ayant été tué dans la bataille, les deux parties firent la paix et pour mieux la consolider, les deux chevaliers de Hemricourt épousèrent deux des 6 filles de Heyneman.
Concernant la bataille de Steppes, Renier de Saint Jacques (1157-1230) écrivit.
"Notre armée consacra la journée du samedi (12 octobre) à se rapprocher de l'ennemi; elle put, de la sorte, passer la nuit au village du nom de Lens sur Geer, tandis que le comte de Looz avec les siens la passait encore à Brusthem. Cette nuit même, des messages s'échangèrent entre le camp de l'évêque et celui du comte, et l'on convint que vers minuit, on se lèverait de part et d'autre, de façon à réunir au point du jour, les forces des deux années, en un lieu nommé Steppes. Ainsi fut-il fait. Comme on se l'était promis, la jonction s'effectua dans cette campagne.
"Un des nôtres s'élançant alors sur un cheval des plus rapides, s'en fut sommer le duc de n'avoir pas à se retirer du lieu où il campait, mais d'y attendre Monseigneur qui l'y voulait rencontrer pour le combattre. Le comte lui fit tenir le même message et lui manda que, venu pour remplir son devoir de vassal, il ne pouvait, sans trahir son souverain, manquer de l'assister dans ce juste combat.
"Nos divers corps de troupes ainsi réunis, les nôtres rangèrent leurs bataillons; ils choisirent pour chef d'une aile de leur armée le comte de Looz qu'appuyaient ses chevaliers. A la tête de l'autre aile, ils placèrent Thierry de Rochefort avec les Dinantais, au milieu les Liégeois, les Hutois et toutes les milices épiscopales.
"Le duc, si l'orgueil n'avait chez lui dominé la terreur, eût dû chercher à battre en retraite. Il disposa pourtant ses troupes en bon ordre, leur fit occuper un monticule qui dominait légèrement le reste de la plaine, plaçant ainsi les nôtres dans la vallée de façon à ce que les rayons du soleil vinssent leur donner dans les yeux. Il promit à ceux qui seraient les plus forts et les plus vaillants chevaliers de son armée, une récompense inestimable, s'ils parvenaient, soit à s'emparer du comte de Looz, soit à le frapper de mort. Puis, déposant son armure ordinaire, il la fit revêtir à un chevalier appelé Henri de Holdenberg. Celui-ci devait ainsi passer pour le duc, tandis que le duc lui-même, dépouillé de sa propre armure, serait plus assuré de n'être pas reconnu.
"Petit à petit les deux armées s'étaient rapprochées. Un assez faible espace les séparait. Nos fantassins, fichant alors en terre leurs lances, la pointe inclinée en avant, avaient formé devant l'ennemi comme une muraille d'acier. Ils avaient répondu à ses clameurs, par de plus vigoureuses; à la poussière qu'il leur lançait dans les yeux, par de plus épais nuages de poussière.
"Ce fut à ce moment que l'évêque, arrivant au milieu de ses hommes d'armes, les conjura de confesser leurs fautes et de faire leur acte de contrition; puis leur donna l'absolution. Pour la recevoir, tous s'étaient profondément inclinés;.
"-Voyez", s'écriaient les Brabançons, en les insultant, voyez comme ils demandent grâce, comme ils s'humilient pour que nous ayons pitié d'eux".
"Mais déjà le comte de Looz, jugeant l'heure venue d'engager la bataille, s'était jeté en avant suivi de sa phalange. Trois fois à haute voix, trois fois il avait répété son cri de guerre, le nom de son comté : Looz ! et il s'était audacieusement lancé dans les rangs ennemis, invitant du geste les autres corps d'armée à l'imiter.
"Ce fut sur lui aussitôt que se concentra toute l'ardeur du combat. Les chevaliers du duc s'efforçaient, ainsi qu'ils se l'étaient promis, ou de le saisir ou de l'immoler. Mais lui, pareil en vaillance à Olivier ou Roland, se défendait du bouclier et du glaive. Voici pourtant qu'il se trouve à peu près seul, escorté au plus de quelques-uns des siens, au milieu des rangs ennemis. Plus rapide que l'aigle, Henri, le prieur de Maestricht, Henri son frère, vole à son aide avec le reste de ses fidèles. Ce n'est plus un clerc, c'est un chevalier; ce n'est plus un prieur vous diriez Hector ou Achille.
"Le cheval du comte avait eu une jambe coupée et son maître était réduit à se défendre en fantassin. Les siens le hissèrent sur un autre cheval, et, tous luttant avec une audace nouvelle abattirent le chevalier qui avait revêtu les armes du duc de Brabant. A l'approche de la flamme, la cire ne se fond et ne s'écoule pas plus rapidement que ne le firent, chassés ou décimés par le glaive, ceux qui s'étaient flattés de s'emparer du comte.
"Or, pendant que, de ce côté, nos braves luttaient ainsi, répandant le carnage dans les rangs ennemis, ceux qui combattaient à l'autre extrémité, Thierry de Rochefort et ses compagnons, enfonçaient avec autant de vaillance les bataillons en face d'eux, et n'en faisaient pas un moindre carnage. Les Liégeois et les Hutois, toutes nos troupes auxiliaires enfin, s'étaient jetés avec une égale furie sur ceux qui leur étaient opposés. Comme des loups rapaces mettent en fuite un troupeau de brebis, ainsi les Liégeois, brûlant du désir de venger leurs injures, à coups de haches, de poignards, d'épées et de couteaux, éventraient les Brabançons.
"Le duc et ses alliés constatant la tournure que prenait le combat, se reconnurent hors d'état, incapables de soutenir plus longtemps le choc. Les cavaliers prirent la fuite, et il ne resta aux fantassins qu'à se rendre ou à se laisser tuer. Les nôtres, trait digne de remarque, ne se souciaient pas du butin; ils ne songeaient qu'à abattre l'ennemi.
"Aussi, le duc d'Ardenne, voyant la cause de son parent succomber si misérablement, feignit de fuir à son tour et, rencontrant les gens du comte de Looz. "Fuyez, malheureux; fuyez", leur cria-t-il, "votre maître est mort et l'évêque est prisonnier" !.
"Epouvantés de cette nouvelle, ces hommes commençaient à battre en retraite quand bientôt, au contraire, se firent entendre de bruyants cris de victoire. Rapides comme l'aigle, ils revinrent prendre part à la mêlée.
"Notre armée, toujours abattant et tuant l'ennemi, avait déjà fait un mille à sa poursuite. Quand ces troupiers rencontrèrent les morts, maints d'entre eux les dépouillèrent et se mirent à enlever tout ce qui se trouvait dans les bagages des vaincus. Ainsi se fit-il que les traînards tirèrent profit matériel de leur espèce de désertion, tandis que les braves n'obtenaient rien.
"Les Brabançons cependant, -- grâces en soient rendues à la justice divine et aux mérites de saint Lambert, -- continuèrent à s'enfuir. Ces fuyards, nos chevaliers et tous ceux des nôtres qui se trouvaient montés sur des chevaux bardés de fer, les renversaient sous le poitrail de leurs montures. Nos piétons, aussitôt, cherchaient le défaut de la cuirasse de ces misérables, leur arrachaient leur casque, les achevaient à coups de hache et de coutelas, puis sans s'inquiéter de recueillir les dépouilles, ne se lassaient pas de reprendre la poursuite. Celle-ci ne cessa que, quand, toujours frappant et toujours faisant des prisonniers, on fut arrivé aux villages de Capendael et de Hallet. Là seulement nos gens s'arrêtèrent, accablés sous les fatigues de ce long combat. L'orgueil du duc était abaissé, et lui-même, suivi seulement de quelque-uns des siens, avait dû chercher un asile sur son propre territoire.
"Cette victoire avait été remportée à midi, le jour du dimanche où la messe s'ouvre par ces paroles : "Vous êtes juste, Seigneur", le trois des ides d'octobre.
"Rien n'est aussi prompt que la renommée : dès trois heures, Liége apprenait l'heureuse nouvelle. Aussitôt les cloches, longtemps muettes, sonnèrent à toutes volées; les femmes, les jeunes filles, les veuves décorèrent de lampes innombrables et de nombreux cierges la façade de la cathédrale. La harpe sacrée, qui n'avait plus laissé entendre que les chants de deuil sur les douleurs de la patrie, se répandit en accents de joie et d'actions de grâces.
"On sait que le soleil, aux rayons d'un éclat des plus brillants, devait donner en plein dans les yeux de nos soldats. Mais à l'heure de la bataille il était voilé par l'effet d'un épais nuage et ne causait pas la moindre gêne aux nôtres.
"La nuit tombait quand l'évêque, les principaux chefs et l'armée entière abandonnèrent enfin le massacre des Amalécites, je veux dire des Brabançons : comme les gerbes jonchent la terre au temps des moissons, ainsi dans les champs où repassaient les vainqueurs, les cadavres des vaincus gisaient, tristes restes, dépouillés de tout vêtement, mains, pieds et têtes coupés, et ce qui est plus honteux à dire déshonorés par de plus abjectes mutilations. C'était l'oeuvre à laquelle s'étaient livrés, pendant que les autres luttaient au fort de la mêlée, ces gens qui d'abord avaient pris la fuite au cri poussé par le duc d'Ardenne....
"C'est le moment maintenant de parler du nombre des morts et des prisonniers d'après la relation véridique que nous ont donnée des gens mêmes qui ont enterré les cadavres. Le chiffre des tués s'élève donc à deux mille cinq cents, y compris ceux qui ont péri dans l'aller et le retour de l'expédition de Tongres. Quant au nombre des captifs, il a été si considérable qu'on ne peut l'indiquer. Ceux-là seuls l'ont bien connu qui en ont tiré de très fortes rançons....
"De notre côté, 27 braves ont succombé; parmi ceux-ci le chevalier Anselme de Fléron, notre voisin et notre parent. Nous croyons cependant que la plupart n'ont péri que sous les coups des nôtres; par suite des erreurs causées par la diversité des langues romanes et teutoniques, on ne se reconnaissait pas les un les autres. Nos gens achevaient indistinctement ceux qu'ils voyaient renversés. Quelques-uns des nôtres aussi furent faits prisonniers et les Brabançons en tirèrent une forte rançon.

Uit dit huwelijk een zoon:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Fastré     


Gérard I de Hottenburghe
 
Gérard I de Hottenburghe.


Hij krijgt een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Heyneman     


Johan dit de Jardegnée de Blehen
Johan dit de Jardegnée de Blehen, geb. in 1180, Bourgmestre de Tirlemont, bailly de Hannut, ovl. in 1248.


Hij krijgt een zoon:


 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Gérard*1199  †1280 Blehen [België] 81


Heyneman II de la Tour de Hannut
Heyneman II de la Tour de Hannut, geb. Hannut [België] circa 1185, ovl. aldaar.

Heyneman II de la Tour de Hannut.
vicomte et chatelain de Hannut, seigneur de la Tour de Hannut et de Bavegny.

tr.
met

Agnès de Hemptinne, dr. van Libert de Hemptinne, geb. circa 1220.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1250     


Agnès de Hemptinne
Agnès de Hemptinne, geb. circa 1220.

tr.
met

Heyneman II de la Tour de Hannut, zn. van Heynemann de Bawgny en Marguerite de Bierset, geb. Hannut [België] circa 1185, ovl. aldaar.

Heyneman II de la Tour de Hannut.
vicomte et chatelain de Hannut, seigneur de la Tour de Hannut et de Bavegny.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Jean*1250     


Libert de Hemptinne
Libert de Hemptinne, geb. circa 1187.


Hij krijgt een dochter:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Agnès*1220     


Heynemann de Bawgny
Heynemann de Bawgny (Heynemann de Hannut).

tr.
met

Marguerite de Bierset, dr. van Baudouin de Luxembourg dit de Bierset en Anne de Lexhy.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Heyneman II*1185 Hannut [België]  Hannut [België]  


Marguerite de Bierset
Marguerite de Bierset.

 

tr.
met

Heynemann de Bawgny (Heynemann de Hannut), zn. van Gilbert de Bawgny.

Uit dit huwelijk 2 kinderen, waaronder:

 naamgeb.plaatsovl.plaatsoudrelatiekinderen
Heyneman II*1185 Hannut [België]  Hannut [België]